Écoutez-moi, &c. — Le Messie, sur le point de consoler la véritable Église restée dans le pays de Judée, qui se composait d'un petit nombre, appelé par lui un petit troupeau, et qu'il avait désigné juste avant comme une petite compagnie craignant le Seigneur, — commence par un discours gracieux, les qualifiant de groupe suivant la justice, recherchant Jéhovah et exigeant d'eux leur attention. Il leur ordonne de se tourner vers Abraham et Sarah, dont ils ont tiré leur original, qui seulsétant appelés par Dieu à jouir des bénédictions d'une nouvelle et plus haute dispensation, furent accrus par sa bénédiction remarquable, et multipliés en un nombre immense ; afin qu'ils comprennent par la présente, qu'eux, les vrais héritiers de la bénédiction d'Abraham, doivent jouir du même privilège de la bénédiction divine : et ce fondement de consolation étant posé, Ésaïe 51:1 il explique immédiatement le but de la grâce divine, par laquelle il a été déterminé de placer l'église, formée de cette semence, dans un état heureux et prospère, abondant de tous les biens de la grâce divine et de la vraie consolation, afin qu'ils puissent montrer un type de la bénédiction d'Abraham et de Sarah, Ésaïe 51:3 .

Le lecteur discernera facilement que le troisième verset est figuratif : dans son sens premier se référant à l'état de Sion, après la restauration de Babylone ; dans son sens secondaire et spirituel, à la rédemption de l'église par le Messie, et aux bénédictions de la grâce qui en découlent. Voir chap. Ésaïe 49:19 Ésaïe 52:9 .

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