Ver. 26. La loi du roi c'est -à- dire, dit l'évêque Patrick, ce décret qui a été fait en faveur des Juifs, par lequel ils étaient autorisés à utiliser les lois de Moïse : dans tous les cas où celles-ci étaient douteuses, elles devaient être dirigées par le ordonnances du roi.

RÉFLEXIONS. — 1° Esdras semble, peu de temps après la dédicace du temple, être retourné à la cour, soit pour rendre compte de leurs démarches, soit pour se plaindre de l'arriération des gouverneurs à les fournir selon la commission du roi, ou d'inviter plus de ses frères à revenir, car leurs débuts étaient maintenant si prospères.

1. Son caractère a répondu à sa haute naissance. Il était éminent pour son érudition, particulièrement dans la loi de Dieu ; et comme éminent pour sa pratique. Sa connaissance n'était pas stérile et infructueuse ; elle l'engageait à la fidélité à faire la volonté de Dieu, tandis qu'il cherchait sincèrement à en faire des découvertes plus profondes ; et il communiquait avec zèle sa sagesse spirituelle, afin d'enseigner aux autres comment marcher et plaire à Dieu. Noter; (1.) De tous les apprentissages, l'apprentissage des Écritures est le plus souhaitable : aucun à part ne peut nous rendre sages pour le salut.

(2.) Ceux qui veulent connaître la vérité de Dieu doivent la chercher comme de l'argent. L'oisiveté et l'ignorance sont nécessairement liées. (3.) C'est une connaissance vraiment utile, qui est employée dans l'instruction des autres dans les bonnes voies de notre Dieu. (4.) Ceux qui pratiquent ce qu'ils enseignent peuvent parler avec une plus grande confiance et peuvent espérer réussir. On peut peu espérer du scribe qui s'assied sur le siège de Moïse, et dit et ne fait pas.

2. Ayant exécuté avec succès sa commission à la cour de Perse, il retourna à Jérusalem, emmenant avec lui un certain nombre de ses frères qui, apprenant la prospérité de Sion, désiraient y participer. Bien que le voyage ait été long, la présence de Dieu et la providence les ont réconfortés et fortifiés, et ils sont arrivés sains et saufs, après un voyage de quatre mois, à Jérusalem. Noter; La providence miséricordieuse de Dieu doit être continuellement reconnue dans tous nos allers et retours : toute miséricorde dont nous jouissons vient de sa bonne main.

2° Nous avons la commission honorable adressée à Esdras le scribe du roi de Babylone ; dont les domaines étaient si étendus, qu'il prit le titre de roi des rois.
1. Il donne la liberté à tous les Juifs dans ses domaines de retourner dans leur propre pays sous la conduite d'Esdras, qui est constitué inquisiteur en chef dans les affaires du peuple juif, et autorisé à veiller à ce que la loi de Dieu en toutes choses pourrait être observé parmi eux.
2. Il envoie par lui un noble présent de lui-même et de ses princes, avec des vases d'argent et d'or, à employer au service du temple, comme Esdras et ses frères l'ont vu le plus judicieux ; et l'autorise à recueillir auprès des Juifs, qui ont continué à résider à Babylone, toutes les offrandes de libre arbitre qu'ils ont choisi d'envoyer à la maison de Dieu à Jérusalem, à disposer selon la volonté de Dieu. Noter; (1.) La volonté révélée de Dieu doit être la norme constante de notre conduite. (2.) Ceux qui sont employés dans de telles fiducies d'argent public doivent être des hommes d'une intégrité éprouvée.

3. Il lui donne un grand ordre sur ses gouverneurs, pour tout ce qui pourrait manquer de plus pour le service de Dieu ; pour soutenir cela, il n'épargnerait aucune dépense, sachant combien il avait intérêt à l'engager comme ami ; et combien dangereux, par négligence, de le provoquer comme un ennemi. Noter; (1.) Comment la sollicitude d'un roi païen pour obtenir la faveur de Dieu s'élèvera-t-elle en jugement, pour réprimander la négligence et l'insouciance des prétendus chrétiens ! (2.) Ceux qui sont zélés pour la cause de Dieu auront un cœur généreux et des mains ouvertes.

4. Il exempte tous les ministres du sanctuaire, du plus haut au plus bas, du tribut ; comme une marque honorable de distinction. Quoi qu'il en soit aujourd'hui de les mépriser, il fut un temps où même les rois païens pensaient qu'ils devaient être honorés.
5. Esdras a le pouvoir de nommer des magistrats compétents dans la loi de Dieu sur son propre peuple, afin qu'aucun juge païen ne puisse avoir juridiction parmi eux.

Ils devaient administrer la justice et instruire les ignorants ; et toutes les peines et toutes les peines étaient mises en leur pouvoir pour punir les désobéissants, même jusqu'à l'emprisonnement ou la mort. Noter; (1.) Les magistrats ne doivent pas porter l'épée en vain. (2.) Parmi les plus grandes bénédictions temporelles, il y a une administration impartiale de la justice selon la loi de Dieu.

Troisièmement, avec reconnaissance, Ezra interrompt l'histoire, pour offrir une éjaculation pieuse et reconnaissante à son Dieu miséricordieux.
1. Pour la commission gracieuse que le Seigneur avait mis dans le cœur du roi de lui donner. Noter; (1.) Dans toutes nos bénédictions, nous devons regarder au-dessus des hommes et des moyens vers le grand auteur de toute grâce. (2.) S'il y a un bon désir mis dans le cœur, nous pouvons être assurés qu'il vient d'en haut.

2. Pour le soutien et la force avec lesquels il avait été fourni dans la négociation de ce service. Noter; Quelles que soient nos capacités ou notre force naturelle, nous devons attribuer tous nos succès, non à nous-mêmes, mais au soutien de la bonne grâce de Dieu.

3. Pour la compagnie que Dieu lui a donnée, inclinant ses frères et leur chef à aller avec lui. Noter; (1.) Ce ne sont pas nos convictions en tant que ministres, mais la puissante grâce agissante de Dieu sur le cœur, qui peut inciter n'importe quel homme à quitter cette Babylone du monde, à voyager à Sion, la montagne de Dieu. (2.) C'est une question de gratitude des plus indicibles envers les ministres, lorsque leur prédication est rendue efficace pour engager le cœur des hommes à suivre Christ et son évangile.

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