Qui est du côté du Seigneur ? — Voir 2 Rois 9:32 . Le Chaldéen rend ceci, celui qui craint l'Éternel, qu'il vienne à moi : c'est-à-dire quiconque a en horreur cette idolâtrie et est zélé pour l'honneur de l' Éternel : en conséquence, tous les fils de Lévi se sont joints à lui ; une expression, qui, comme il ressort du contexte, doit signifier, tous ceux des fils de Lévi qui ne s'étaient pas joints à cette défection. C'est à eux que Moïse, en tant que, sous Dieu, leur chef suprême, commet l'exécution de cette terrible sentence que Dieu, leur souverain incontrôlé, avait prononcée. Car, remarquons que Moïse n'a pas agi ici par une autorité privée, mais par l'ordre et la direction immédiats de Go ; ainsi parle le Seigneur Dieu d'Israël, mettez tout homme,&c. Dieu, en tant que Roi des Juifs, prononce cette sentence sur les délinquants les plus grossiers ; ceux qui s'étaient rendus coupables de la plus noire trahison et de la plus basse rébellion contre lui ; une rébellion, aggravée par toutes les circonstances fâcheuses.

Et, considérée dans cette perspective, l'action de Moïse n'appelle aucune justification, car elle ne peut jamais être tirée en exemple, sauf par celui qui pourrait produire la même autorité de Dieu : et certainement le Tout-Puissant, non seulement comme Seigneur de la vie et de la mort. en général, mais en tant que Souverain d'Israël en particulier, pourrait, avec autant de justice, ôter la vie de ces coupables par l'épée des Lévites, comme par une peste ou une famine : tandis qu'il est très clair d'observer, que le l'impulsion par laquelle agissaient les Lévites, ainsi que la terreur qui amenait le peuple à se soumettre à un si petit nombre d'hommes, durent être immédiatement de Dieu ; autrement on ne peut concevoir qu'un tel nombre se fût soumis à la mort sans aucune résistance ; à moins de supposer avec certains, qu'ils étaient chargés d'alcool, énervés par la danse et les sports,

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