La grêle frappa — tout ce qui était dans les champs, hommes et bêtes — je ne crois pas du tout qu'il soit nécessaire de supposer que tous les serviteurs et tout le bétail des Égyptiens qui étaient à l'étranger au moment où tomba la grêle qui Moïse menacé, et qui fut accompagné de tonnerre et d'éclairs, mourut ; il faut le supposer, ils ont tous senti les grêlons, et que très nombreux d'entre euxont été tués. C'était assez pour justifier les paroles de Moïse, que ce devrait être une grêle grave, telle qu'elle n'était pas tombée auparavant en Egypte depuis sa fondation ; car bien qu'il grêle parfois en Egypte aussi bien que les pluies, (comme le Dr Pococke l'a trouvé grêlé à Faiume quand il était là en février,) et tonnerre aussi ; comme Thevenot le dit une nuit de décembre, alors qu'il était au Caire, des effets fatals ne s'ensuivent pourtant pas dans ce pays ; comme il ressort de ce que dit Thevenot de ce tonnerre, qui, nous dit-il, a tué un homme dans le château là, bien qu'il n'ait jamais été entendu avant que le tonnerre eût tué un corps au Caire.

Pour un grand nombre de personnes, donc, avoir été tué par la foudre et la grêle, en plus du bétail, était un événement dont Moïse pourrait bien dire qu'il ne s'était jamais produit là-bas depuis le moment où il a commencé à être habité. J'ajouterai seulement que Moïse, en représentant cela comme une grêle extraordinaire, supposa qu'il y avait parfois de la grêle, comme on le trouve en effet à faire, mais pas comme dans d'autres pays. Le fait qu'il ne pleuve pas en Egypte, c'est bien connu, doit être compris de la même manière. Voir Observations. Ce qui est dit ici concernant l' homme et la bête peut aussi s'appliquer aux herbes et aux arbresdu champ; car il suffira au sens du texte de supposer que la plupart d'entre eux ont été brisés et blessés ou détruits par la tempête. Voir Psaume 78:47 ; Psaume 105:33 . Les termes d'universalité dans l'Écriture doivent souvent être compris dans un sens limité.

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