Au septième mois : « Il fera à la fête des tabernacles toutes les choses qui lui ont déjà été assignées à faire à la Pâque.

RÉFLEXIONS.— 1er, la division du pays ici dirigée est très différente de celle faite par Moïse et Josué, et l'étendue du pays divisé dépasse largement cet ancien héritage de l'Israël de Dieu, le pays de Canaan : être référé au royaume du Christ, et à son église, agrandie par la vaste adhésion des convertis à la fois des Juifs et des Gentils.

1. La première partie est pour Dieu, son sanctuaire au milieu, et autour d'elle la demeure des sacrificateurs et des Lévites, avec la terre qui leur est affectée ; et ceci est considéré comme une oblation au Seigneur ; car ce qui leur est fait à cause de lui, il l'accepte comme s'étant fait à lui-même. Leur résidence est près du sanctuaire, car il doit y avoir leur présence constante. Un ministre du Christ non-résident est une contradiction dans les termes.

2. La portion suivante est pour la ville, où habitait toute la maison d'Israël, quelques-unes au moins de chaque tribu : une figure de l'Israël de Dieu, unie dans une seule communion, et devenue un seul troupeau sous un seul berger.
3. La part du prince lui est attribuée sans : la mesure n'est pas mentionnée, mais suffisante pour maintenir sa dignité, et empêcher l'oppression du peuple ; ce que certains interprètent du prince Messie, dont la domination s'étendra à l'est et à l'ouest, et qui est autour de son église et de son peuple comme une garde pour les protéger des incursions de tout ennemi.

(Mais voir les annotations).
4. Le reste du pays est réservé aux tribus à habiter, qui, sous le gouvernement de leur prince le Messie, seront en sécurité et heureux.
2° Nous avons,
1. Une injonction imposée aux princes d'éviter toute oppression et d'exercer un vrai jugement sur le peuple, il est grand temps de mettre fin à la scène passée d'extorsion et de violence. Les princes doivent se rappeler qu'ils ne sont que des hommes, et responsables devant celui de qui ils ont reçu leur pouvoir ; dont l'abus finira par s'avérer fatalement ruineux pour eux-mêmes.


2. Le peuple doit faire preuve de droiture dans ses rapports les uns envers les autres, et surtout être consciencieusement exact dans ses monnaies, ses poids et ses mesures. La vraie piété envers Dieu produira toujours l'honnêteté envers les hommes.
Troisièmement, des directions particulières sont établies pour le service de Dieu.
1. Concernant les oblations à offrir par tout le peuple du pays : de leur blé un soixantième ; de leur vin un centième; de leurs agneaux, un sur deux cents, provenant des pâturages les plus gras, doit être offert, pour le prince en Israël, ou au prince en Israël, le Seigneur Jésus, à l'honneur duquel ceux-ci étaient consacrés pour le service plus immédiat de son église, et pour qui ils sont acceptés. Noter;(1.) Ceux qui jouissent des bénédictions de la providence de Dieu sont tenus de l'honorer d'une partie de leur abondance. (2.) Nos oblations, prières et louanges sont alors acceptées, lorsque le sang expiatoire de l'Agneau a fait la réconciliation, et nous a ouvert un chemin vers le trône de Dieu.

2. Concernant leurs solennités, qui différaient beaucoup des institutions mosaïques, et suggéraient un changement dans cette dispensation :
[1.] Le premier jour de l'année, le sanctuaire devait être purifié par le sang d'une offrande pour le péché ; et la même cérémonie devait être répétée le septième jour pour celui qui s'était trompé et était simple. Même les sanctuaires sur terre ont besoin du sang expiatoire ; les sociétés chrétiennes les plus pures doivent toujours s'appliquer au sang expiatoire ; et nous sommes tenus chaque année, oui, chaque jour, de demander le pardon de nos négligences et de nos ignorances, qui, sans l'intercession et l'oblation toute-puissante du grand souverain sacrificateur de notre profession, Jésus-Christ, doivent nous détruire éternellement.

[2.] Le quatorzième jour de Nisan, la Pâque doit être célébrée, avec les sept jours des pains sans levain; et un taureau chaque jour, offert en sacrifice pour le péché, préparé par le prince, avec sa viande et son libation ; outre un chevreau chaque jour pour le sacrifice pour le péché, et sept taureaux et béliers pour l'holocauste. Tout cela est typique du Seigneur Jésus, qui s'est préparé pour nous en sacrifice et qui est notre pâque, par le sang duquel nous avons reçu l'expiation, à qui nous devons avoir un œil dans toutes nos approches de Dieu, et sur qui par la foi, nous devons nous régaler, au renforcement et au rafraîchissement de nos âmes.
[3.] Le septième mois, le quinzième jour, la fête des tabernacles est ordonnée d'être observée sept jours, avec les mêmes sacrifices qu'auparavant : tous pointant vers le grand Rédempteur, et nous dirigeant vers lui en et par qui seul tous nos services sont acceptés de Dieu.

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