Ver. 9. Telles étaient les villes désignées, etc. — Il faut remarquer que les six villes de refuge furent données en portion aux Lévites. Voir le chapitre suivant. De sorte que ceux qui furent malheureusement forcés de s'y retirer, y rencontrèrent des personnes dont l'autorité pouvait les protéger de la violence, dont la sagesse pouvait diriger leurs démarches, et dont la piété pouvait leur être utile dans divers cas, pendant le séjour où ils étaient y faire jusqu'à la mort du grand prêtre.

RÉFLEXIONS. — 1. Les villes de refuge étaient une bénédiction commune pour chaque Israélite, dont le sort malheureux pouvait être d'avoir besoin de leur protection ; et c'est pourquoi il était de l'intérêt de chacun d'avoir cette disposition dès qu'ils eurent réglé le partage du pays. Noter;L'Évangile a pourvu aux pécheurs, en Jésus-Christ, un refuge plus sûr contre la colère vengeresse de Dieu ; l'âme qui y vole sera non seulement délivrée de la peur de la mort, mais rafraîchie des consolations de la faveur et de l'amour divins. 2. Les trois villes de l'autre côté du Jourdain, Bezer, Ramoth et Golan, avaient été désignées par Moïse. Ceux-ci, de ce côté du Jourdain, étaient Kedesh à Nephtali, Hébron à Juda et Sichem à Éphraïm; et ils étaient situés de manière à se tenir aux distances les plus convenables, que toutes les tribus pouvaient être près de l'une ou l'autre d'entre elles. Noter;Le salut est proche, et Jésus une aide très présente à tous ceux qui l'invoquent. C'étaient toutes des villes lévites, où, si le pauvre meurtrier banni était coupé de ses amis et de ses relations, il avait la meilleure compagnie et des opportunités particulières d'amélioration spirituelle.

Noter; Il nous réconciliera à tout changement providentiel de situation, de penser plus aux miséricordes dont nous jouissons qu'aux conforts que nous perdons. Les noms de ces villes sont très significatifs ; Kedesh, sainteté ; Sichem, une épaule ; Hébron, fraternité ; Bézer, une forteresse ; Ramoth, haut ; et Golan, joie. Ainsi, dans la perfection des mérites de notre Rédempteur, réside la sécurité de l'espérance du pécheur ; sur son épaule est posé le gouvernement, afin qu'aucun ennemi ne puisse nous faire du mal ; la communion la plus douce est celle dont on peut jouir par la foi en lui ; ses bras d'amour sont une forteresse, et son exaltation est le gage de la nôtre ; car il amènera tous ceux qui ont fui vers lui pour se réfugier, et s'attachera à lui, à Sion, avec une joie éternelle sur leurs têtes.

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