S'il avait plu au Seigneur de nous tuer, il n'aurait pas reçu de nos mains un holocauste et une offrande de viande, etc.Telle était l'argumentation de la femme de Manoah contre la peur et la méfiance de son mari ; et cela aurait très bien pu devenir l'entendement le plus masculin. Dieu Tout-Puissant sera très heureux, si nous avons autant de confiance et de foi en lui, comme dans toutes nos perplexités lorsque nos compréhensions sont perplexes, et dans toutes nos détresses lorsque nos esprits s'évanouissent, d'utiliser ce genre de logique pour nous soutenir . S'il nous a à un moment quelconque racheté des besoins et des besoins pressants ou languissants, et nous a fourni au-delà de notre espérance, ou du moins au-delà de nos attentes, par la charité d'amis, la compassion d'étrangers, ou d'autres pertes apparentes qu'il transmet habituellement ses faveurs par, de telle manière, que nous nous sommes trouvés pour un temps à l'aise, et dans un degré d'abondance (et peut-être y a-t-il peu d'hommes assez malheureux pour n'avoir pas joui de tels intervalles) ; s'il nous a jamais sauvés d'un danger dévorant, quand nos ennemis étaient si près de nous enlever la vie, que nous avions la mort dans notre perspective, et par notre crainte sensible en avait même subi quelques impressions (et Dieu sait comment il y en a beaucoup qui ont été des exemples de ces délivrances articulées) ; nous pouvons très bien soutenir que s'il était résolu à nous détruire, il n'aurait pas pu nous conférer ces grâces, ces faveurs et ces délivrances.

Non, s'il nous a donné la grâce de compter sur lui et de lui faire confiance, de le prier de tout cœur et de nous préserver de l'infection et de la contagion de la méchanceté dominante et prospère ; si, dans un temps de rébellion puissante, nous avons, par un juste sens de notre devoir envers lui, gardé notre allégeance à notre roi ; si, quand les sacrilèges et les prophanes ont fait irruption dans la religion et le culte du Très-Haut, nous avons, par piété, dans notre plus grande force et avec nos plus grands risques, nous sommes opposés à leur fureur désespérée et n'avons jamais consenti à leur méchanceté, quand nous ne pouvions plus en arrêter la progression ; si, à une époque de persécution, où la vie et la fortune des hommes leur ont été enlevées avec toute la rigueur et la sévérité imaginables, pour n'avoir pas consenti au parjure et à d'autres violations de leur conscience, et les vies et les fortunes pourraient être préservées en se soumettant à ces impositions, nous avons traversé le feu de cette persécution, et choisi l'emprisonnement ou le bannissement, ou la mort, plutôt que de se conformer à ce pouvoir à la violation de notre devoir ; nous pouvons très bien nous attendre à une délivrance signal, sur cette conclusion, que si Dieu avait voulu dire que nous serions détruits,il n'aurait pas reçu de nos mains ces holocaustes ni ces offrandes de viande ; il ne nous aurait pas donné la grâce et le courage d'avoir sacrifié nos commodités, nos biens et nos vies à son service.

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