Ainsi les morts qu'il tua à sa mort, etc. — Et ceux qu'il tua à sa mort étaient plus nombreux que ceux qu'il avait tués dans sa vie. Houb. Il est clair que cet événement a dû grandement réduire les Philistins, car ils n'ont fait aucune sorte d'opposition à l'enterrement de Samson qui avait causé une telle destruction parmi eux.

RÉFLEXIONS. — Dans cet emploi ignominieux, le malheureux Samson eut le temps et l'occasion de réfléchir ; réflexion amère ! où tout était sombre à l'extérieur, et tout aussi sombre à l'intérieur. Pourtant combien préférable sa situation actuelle ! Mieux vaut bosser à Gaza que dormir dans le sein de Dalila. Le repentir semble maintenant lui avoir été accordé ; ses cheveux commencèrent à pousser, et, comme signe que Dieu ne l'avait pas complètement quitté, sa force revint avec, Dieu le préparant toujours pour de grands exploits, et dans sa mort pour essuyer les salissures de son passé de mauvaise conduite.

1. Les Philistins se réunissent pour célébrer les louanges de leur dieu Dagon, mi-homme mi-poisson, à la faveur duquel ils attribuent leur victoire sur le puissant Samson. Avec des chants de louanges, les hauts toits résonnent et font écho à la victoire de leur idole. Pour rendre leur joie complète, Samson est conduit en avant ; l'insulte s'ajoute à ses souffrances, et il s'abaisse à être le jeu des fous. Noter; (1.) Si même un Philistin ne pouvait attribuer ses victoires qu'à son dieu du fumier, combien plus sommes-nous tenus de rendre à notre Dieu la gloire due à son nom, pour tout ce qu'il fait pour nous, en nous et pour nous ! (2.) Ceux qui, par leur mauvaise conduite, ont déshonoré Dieu, méritent à juste titre de s'attirer le mépris. (3.) Eux, qui se sont amusés dans le péché à leur propre tromperie, se retrouveront à la fin exposés à une honte éternelle.

2. Les seigneurs des Philistins ne pensaient pas quelle ruine pendait au-dessus de leurs têtes. Dans la gaieté et le vin, la journée joyeuse se passa ; et outre la noblesse en chef, un vaste concours d'hommes et de femmes se pressait à l'intérieur et à l'extérieur du temple, pas moins de trois mille sur le toit. Le malheureux Samson assista au spectacle de leur ravissement, tombé de sa haute propriété, foulé aux pieds de tous les pieds, et conduit aveugle par un petit garçon, le guide et le gardien de ce héros jadis renommé. Méditant le coup fatal, et s'étant renseigné sur les partisans du toit, il veut que le garçon le conduise, afin qu'il puisse s'appuyer contre eux ; là, s'arrêtant un moment sur cette grande action, il lève son cœur vers Dieu dans la prière pour le pouvoir de venger, en tant que personne publique, les siens et les torts d'Israël ; et pour l'amour de son peuple se consacre gaiement à la mort. Les bras étendus, puis il saisit les piliers massifs, et, sentant une réponse à sa prière, dans la force renouvelée qui lui est accordée, il s'incline en avant ; les piliers basculent, l'édifice vacille, le toit, encombré du poids des spectateurs, s'effondre, et la mort apparaît sous toutes ses formes.

Écrasés sous la charge, ou mis en pièces à l'automne, des milliers expirent ; leur musique est maintenant changée en gémissements mourants; et des cris de douleur atroce, au lieu de chants de triomphe, remplissent l'air. Ainsi meurt le puissant Samson, glorieux dans sa chute, et plus terrible pour les Philistins dans sa mort que même pendant sa vie. Noter;(1.) Ceux qui se moquent et se moquent des serviteurs de Dieu, remplissent vite la mesure de leurs iniquités. (2.) Lorsque nous retournons à Dieu dans la prière pénitente, Dieu reviendra vers nous avec miséricorde et renouvellera notre force. (3.) Mourir pour notre pays est grand, mais mourir pour Dieu est bien plus grand. (4.) La mort de Samson est un type de celle du Christ ; ses bras étaient ainsi étendus sur la croix ; donnant une vie que personne d'autre ne pouvait lui enlever ; sauvant son peuple en versant son propre sang et en renversant ainsi le trône de Satan, en ruinant son temple dans le cœur des hommes et en détruisant la puissance du péché, de la mort et de l'enfer, leurs ennemis mortels.

3. Son père et ses amis, pendant leur consternation, montèrent et prirent son corps mort des ruines, (les Philistins n'osant pas s'opposer à eux,) et l'enterra dans le sépulcre de son père. Vingt ans son gouvernement a duré; et si le peuple avait suivi son exemple, il n'avait plus senti le joug de la Philistie. Noter; C'est notre faute si nous vivons et mourons les serviteurs du péché, parce que nous négligeons d'utiliser les moyens de grâce que Dieu nous garantit.

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