L'assemblée livrera le meurtrier jusqu'à la mort du souverain sacrificateur.Par cette punition infligée au tueur d'hommes, on enseignait aux autres à être très vigilants sur eux-mêmes, de peur que par négligence ils ne tuent quelqu'un et soient ainsi contraints au bannissement. Il serait sans fin de relater les différentes conjectures des savants concernant le retour de l'homicide à la mort du grand prêtre. Beaucoup de Juifs affirment que la mort d'une personne si éminente, déplorée avec la plus grande inquiétude par toute la nation, était l'un des meilleurs moyens possibles pour mettre fin à tous les ressentiments privés et unir les hommes dans l'amitié et l'affection. : mais la plupart des chrétiens considèrent cette circonstance comme un type de notre délivrance par la mort de Jésus-Christ, par laquelle l'humanité a obtenu la liberté entière et spirituelle, et le privilège de retourner dans son pays ; à savoir, le ciel.

Il y avait quelques traces de cette coutume parmi les Gentils ; pour Servius, le 6 Énéide, v. 143 a observé qu'à la mort du souverain sacrificateur à Aricinum, ceux qui s'étaient réfugiés dans ce temple étaient libres de revenir. Nous trouvons dans Philostrate une loi des citoyens de Memphis : qu'en cas d'homicide involontaire, le parti était obligé de fuir, et se remettait entre les mains des Gymnosophes, ou théologiens indiens, qui devaient l'absoudre par l'eau de lustration. , et puis il est devenu, comme on dit, rectus in curia, ou, un homme acquitté, après avoir d'abord offert un sacrifice d'une valeur inconsidérable sur la tombe de la personne qu'il avait malheureusement tué. De Vita Apollon. lib. vi. secte. 2. c. 5.

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