Cultivé avec des épines— Nous connaissons très peu des épines qui sont mentionnées dans l'Écriture. L' ononis spinosa, ou herse de repos, cette plante la plus pernicieuse et la plus épineuse, couvre des champs entiers et des plaines en Egypte et en Palestine. Je n'en doute pas, mais cela est mentionné dans certaines parties des Saintes Écritures ; et laissera aux philologues le soin de déterminer de laquelle des épines mentionnées ici il s'agit. Les Arabes actuellement en Egypte l'appellent akol. C'est peut-être ce que veut dire Moïse lorsqu'il maudit la terre : elle pousse en abondance en promiscuité avec les gros chardons, dans les parties incultes de l'Egypte. Voir Les Voyages d'Hasselquist, p. 289.

RÉFLEXIONS. — Les observations et les réflexions que fait ce sage roi se vérifient chaque jour.

1. Dans les affaires du monde, la paresse et la pauvreté sont presque inséparablement liées. Voir l'image d'un cultivateur négligent ; il dort quand les autres se réveillent ; son champ, inculte, est couvert de mauvaises herbes, la haie défoncée, aucun revenu n'en revenant au propriétaire ; et, comme conséquence nécessaire de sa négligence, la misère et la misère le saisissent comme un homme armé. Et ce sera le cas dans tous les commerces et affaires avec ceux qui, au lieu de diligence et d'activité, laissent leurs affaires au hasard, vivent insouciants et négligents, s'exposent et se précipitent nécessairement sur leur ruine. Quand de tels objets nous frappent, nous devons rester et nous arrêter, et apprendre la sagesse par les réflexions que nous faisons sur leur folie.
2. Dans nos préoccupations spirituelles, les mêmes observations sont valables.

L'âme du pécheur insouciant est comme ce champ de paresseux, envahi par les mauvaises herbes grossières des affections corrompues et viles ; ouvert aux incursions de toutes les tentations ; aucun fruit n'est produit pour la gloire de Dieu, ou son propre confort : pourtant, assuré qu'il dort dans les bras du diable, et se soucie de ne pas être dérangé dans son rêve fatal ; jusqu'à ce que, enfin saisi par la mort, et amené à un trône de jugement, il découvre trop tard sa misérable condition, et reçoit le châtiment du paresseux à la place du tourment. Une telle négligence chez les autres devrait accélérer notre diligence, briser la jachère de nos cœurs, arracher les épines et les orties des désirs corrompus, qui sont originaires du sol, pour se prémunir contre l'entrée de la tentation ; et, veillant à la prière, pour travailler chaque jour à notre propre salut, et porter les fruits de la foi et de la sainteté,

Continue après la publicité
Continue après la publicité