S'il ne t'a fait aucun mal : « Ne combats pas sans raison ; ne sois pas pointilleux, litigieux, querelleur ; il ne nous est pas interdit ici de nous défendre ; mais attention, de peur d'offenser la charité, la justice, la sagesse. Sénèque dit : « Affronter son égal est incertitude ; avec son supérieur, folie ; avec son inférieur, méchanceté. » Schultens observe que deux sens s'offrent à lui sur ce vers : l'un, ne dispute pas avec un homme sans raison ; parce qu'il n'a chéri aucun mal contre toi : c'est-à-dire .

parce qu'il est doux, placide, bénin ; et de la bonté de sa disposition ne repousserait pas l'injure avec l'injure : un crime grave, pourtant combien commun ! L'autre sens profite de plus près des représailles, et d'un désir de vengeance, ainsi : Parce qu'il est plus faible, et de moins de puissance que d'avoir le courage de chérir une haine quelconque ; ou tenter quelque mal contre toi : une méchanceté détestable, qui pourtant a toujours régné dans le monde. Voir sa note.

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