Ouvre ta bouche pour le muet - Ouvre ta bouche pour le muet; jugez ceux qui ont connu les vicissitudes des affaires humaines. Cette dernière clause peut être rendue, à la cause de tous les étrangers, ou de tous les enfants du changement.

RÉFLEXIONS.- Nous avons ici,

1. L'adresse de Bethsabée à son fils Salomon : Quoi, mon fils ? Soit il laisse entendre la tendre inquiétude avec laquelle elle parlait ; ou, comme si elle voulait des mots pour imposer la leçon qu'elle s'apprêtait à donner ; ou, comme conçu pour éveiller son attention ; ou comme une remontrance, ayant observé en lui une tendance aux maux dont elle le dissuaderait, et qui étaient si indignes d'un prince : et ici les mots suivants semblent les plus appropriés : Quoi, le fils de mon ventre ? t'ai-je enfanté avec tristesse, et t'ai-je éduqué avec une telle sollicitude parentale ? et sera-t-il stérile ? écoutez ce que dicte la plus tendre affection ; et accorde-moi (c'est tout ce que je demande) ce petit retour pour toutes mes douleurs : et quoi, le fils de mes vœux ?dévoué à Dieu depuis la plus tendre enfance; le fils de nombreuses prières ; et doublement criminel ce serait en cela d'être infidèle.

Noter; (1.) Cette mère montre une vraie tendresse à ses enfants, qui travaille à les élever dès la plus tendre enfance dans la discipline et l'exhortation du Seigneur ; et plus leur condition est élevée, plus leur éducation mérite d'être soignée. (2.) Nous devons plaider auprès de nos enfants les nombreuses prières qui ont été offertes pour eux, et les obligations qu'ils ont d'être de bonne heure dévoués à Dieu et de connaître sa parole, comme ce qui rendra leur infidélité plus ingrate et inexcusable.

2. Son avertissement. [1.] Contre l'obscénité : un faux pas avait failli ruiner son père ; et par ce péché des royaumes ont été renversés. [2.] Contre l'ivresse : l'usage modéré du vin et d'autres bonnes choses, n'est pas interdit ; mais tous les excès dans un roi étaient doublement criminels et scandaleux ; c'est une profanation de leur dignité, les disqualifie pour l'exercice de leurs hautes terres, donne l'exemple le plus pernicieux à leurs sujets, fait oublier la loi de Dieu et les expose à exercer une tyrannie gratuite et une cruelle injustice. Noter; Si l'ivresse est si indigne d'un roi, comment ceux qui sont oints rois et sacrificateurs pour Dieu devraient-ils faire particulièrement attention à l'excès, et éviter tout ce qui devrait les conduire à un acte si déshonorant.

3. Son conseil : Être libéral, compatissant, l'avocat des opprimés et le juste magistrat : voilà les choses qui exaltent un roi. Au lieu d'abuser de la richesse, employez-la à l'usage des nécessiteux, donnez une boisson forte à celui qui est prêt à périr, pour soutenir ses esprits défaillants, et du vin à ceux qui ont le cœur lourd, pour les ranimer lorsqu'ils sont abattus, faibles et en détresse. Qu'il boive avec modération et qu'il oublie sa pauvreté, que son esprit soit réconforté et rafraîchi, et qu'il ne se souvienne plus de sa misère. Le vin ainsi employé est bien donné. Quoi de mieux ainsi mettre notre bouteille à la bouche de notre voisin indigent pour ranimer son âme défaillante, qu'en excès pour noyer ses sens ? Spirituellement,cela représente l'état de l'âme d'un pécheur, affligé par un sentiment de culpabilité, périssant sous l'appréhension de la colère divine, conscient de son abjecte pauvreté spirituelle : à eux le vin doux des promesses évangéliques devrait être librement donné, qu'un sentiment de l'amour de Dieu en Christ peut réjouir leurs cœurs abattus ; et par la foi, buvant une riche provision de miséricorde et de grâce, ils peuvent oublier leur pauvreté et ne plus considérer leur misère, Dieu ayant pardonné leur iniquité et promis de guérir toutes leurs infirmités.

Au lieu de la négligence ou de l'oppression, ouvre ta bouche aux muets, sois l'avocat des déconcertés ou des ignorants, qui ne peuvent plaider leur propre cause ; et délivre-les de leurs cruels persécuteurs, qui semblent déterminés à les détruire. Ouvre ta bouche avec audace et zèle, juge avec justice, sans égard aux personnes, sans aucune considération, et plaide la cause des pauvres et des nécessiteux, dont la méchanceté pourrait les exposer à être piétinés, leur cause négligée, ou leur droit sur- gouverné.

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