Je les ai dispersés avec un tourbillon— Cette métaphore sublime est exprimée par un seul mot dans l'original, ואסערם vaeisaarem. Voir l'archevêque Newcome.

RÉFLEXIONS.— 1er, bien que nous n'ayons rien enregistré ici du prophète pendant deux ans, nous sommes assurés qu'il était bien employé, Esdras 6:14 mais il n'avait aucune commission pour publier ses discours, jusqu'à la présente occasion. On a,

1. La question proposée concernant le jeûne. Sherezer et Regem-melech, personnages de marque , avec leurs hommes, sont chargés au nom du peuple de monter à la maison de Dieu, c'est-à-dire par ceux qui étaient situés dans le pays de Judée, à un distance de Jérusalem; à qui, dans Zacharie 7:5 la réponse semble s'adresser.

Leur travail au temple consistait à prier devant le Seigneur, comme le plus grand des hommes devrait le faire à leur honneur, et à parler aux prêtres qui étaient dans la maison du Seigneur des armées, dont la fonction et la mission sont de expliquer la volonté de Dieu ; et le peuple, même le chef d'entre eux, devrait avec respect et attention entendre la loi à sa bouche ; car ceux qui sont sincères dans leurs prières seront sérieux dans leurs recherches pour connaître la pensée de Dieu, afin qu'ils puissent le faire ; et aux prophètes, que Dieu leur fit alors élever par miséricorde, disant : si je pleurerais au cinquième mois, le jour où le temple fut incendié par les Chaldéens, me séparant pour le jeûne et la prière,comme je l'ai fait pendant tant d'années ? ce qui maintenant ils doutaient qu'il soit convenable pour eux de continuer, leur temple étant dans une grande avance, et une perspective de son heureux rétablissement devant eux. Noter; (1.) Dans les cas de conscience, les ministres de Dieu devraient être consultés. (2.) Quand Dieu afflige, il appelle à pleurer et à jeûner : être stupide, ou indifférent, serait mépriser le châtiment du Tout-Puissant, et provoquer un fléau plus lourd.

2. Zacharie a une réponse qui lui est donnée pour eux, et c'est une vive réprimande pour leur hypocrisie et leur désobéissance. Ils avaient jeûné, en effet, le cinquième et le septième mois, en souvenir de l'incendie du temple et du meurtre de Guedalia ; mais leurs jeûnes n'étaient que de simples devoirs cérémoniels, sans aucune humiliation réelle d'âme : avez-vous jeûné du tout pour moi, même pour moi ? Leur œil n'était pas unique, ils ne proposaient pas la gloire de Dieu comme fin, et donc leurs services ne pouvaient pas être acceptables, aussi longtemps qu'ils les aient continués ; en mentionnant cela, ils semblent tacitement reprocher à Dieu de ne pas les remarquer, et de s'estimer sur leurs performances : mais leurs jeûnes n'étaient pas plus agréables que leurs repas communs, ou leurs fêtes, dans lesquellesils mangeaient et buvaient pour eux-mêmes, sans lui rendre grâce, ni lui faire honneur, ni concevoir, dans l'usage de ses créatures, de le glorifier, mais de se faire plaisir.

Ne devriez-vous pas entendre les paroles que le Seigneur a criées par les anciens prophètes, lorsque Jérusalem était habitée et prospère, et les villes qui l'entouraient, lorsque les hommes habitaient le sud et la plaine ? C'est ce qu'ils auraient dû faire, ce qui aurait empêché les désolations ; et, dans leurs jeûnes, ces Écritures auraient dû être respectées, à la fois comme une question d'humiliation et comme un avertissement contre les iniquités qui avaient poussé Dieu à détruire le pays. Mais cela, ils l'avaient négligé ; et il est alors inutile de jeûner, tandis que nos cœurs continuent sans humilité pour les péchés qui sont la cause de nos calamités.

2° Les exemples qu'ils avaient vus et les paroles des prophètes précédents auraient dû être pour eux des avertissements.
1. Le prophète leur rappelle ce qui avait fait l'objet des discours des anciens prophètes. Ainsi parle le Seigneur des armées, en disant : Exécutez le vrai jugement, en administrant la justice avec impartialité sans égard aux personnes, et faites miséricorde et compassion à chacun de son frère, malgré tous ses besoins de corps ou d'âme, en l'aidant de nos conseils, de notre argent, notre personne et nos prières ; pardonnant toute provocation et portant ses infirmités. Et n'opprime pas la veuve, ni l'orphelin, l'étranger, ni le pauvre, dont l'état d'impuissance devrait plaider pour eux ;et qu'aucun de vous n'imagine le mal contre son frère dans votre cœur ; ni nourrir un dessein de mal, ni entretenir une mauvaise conjecture le concernant.

2. Il leur rappelle la désobéissance de leurs pères. Ils refusèrent d'écouter et écartèrent l'épaule, désobéissants et réfractaires à tous les avertissements qui leur étaient donnés, et se bouchent les oreilles pour ne pas entendre, ne daignant pas tant qu'écouter les messages de Dieu. Oui, ils ont fait de leur cœur une pierre inflexible, impénétrable à la conviction, ni en ce qui concerne la loi de Moïse, ni les paroles de ses messagers commandés par Dieu, les prophètes.

3. Car ces choses sont venues sur eux d' une grande colère , de la part du Seigneur des Armées ; et comme ils ne voulaient pas entendre ses appels, Dieu refusa d'entendre leurs cris au jour de leur calamité ; dispersés parmi les nations, dévasté leur agréable pays; un juste jugement sur eux pour leur obstination, leur impénitence et leur dureté de cœur. Note : (1.) Ceux qui, dans la prospérité, ont réduit à néant les menaces de Dieu, crieront trop tard pour la miséricorde quand c'est le temps du jugement. (2.) Les pécheurs n'ont qu'eux-mêmes à blâmer pour leur ruine éternelle.

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