(1) В¶ Et il arriva, après ces choses, que Naboth le Jizreelite avait une vigne, qui était à Jizreel, près du palais d'Achab, roi de Samarie. (2) Et Achab parla à Naboth, disant : Donne-moi ta vigne, afin que je l'aie pour jardin d'herbes, parce qu'elle est près de ma maison ; et je te donnerai pour elle une meilleure vigne que la sienne ; ou, si cela te semble bon, je t'en donnerai la valeur en argent. (3) Et Naboth dit à Achab : L'Éternel me l'interdit de te donner l'héritage de mes pères.

Le péché d'Achab, en convoitant cette vigne de Naboth, n'apparaîtra pas aussi pleinement, à moins que nous n'y rattachions la loi de Dieu, concernant les possessions d'Israël en Canaan. Le Seigneur avait solennellement ordonné qu'aucune terre en Israël ne soit vendue à jamais du propriétaire. Car, même en cas d'extrême pauvreté, à l'année du jubilé, si la pauvreté du pauvre Israélite, avant cette année, l'empêchait de la racheter ; non acheté cette année-là, il devait redevenir propriétaire d'origine.

Et il ne fait aucun doute qu'une miséricorde bénie de l'évangile de rédemption par le Seigneur Jésus-Christ a été voilée sous ce commandement. En effet la chose est si simple, qu'une référence seulement aux écritures la concernant, sera une preuve suffisante : voir Lévitique 25:23 . Naboth pouvait donc bien s'excuser et dire : Que le Seigneur me défende de te donner l'héritage de mes pères.

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