RÉFLEXIONS

LECTEUR! il y a tant de beauté dans le caractère de Jonathan, selon qu'il a plu au Saint-Esprit de le présenter devant l'église, dans sa conduite envers David, que je pense qu'il est de notre devoir, ainsi que de notre privilège, de le regarder avec une attention appropriée : et tandis que nous adorons le Dieu gracieux qui l'a rendu si beau, nous devrions implorer la grâce d'imiter son brillant exemple. Comme il apparaît beau dans ce chapitre, dans sa sagesse de découvrir l'état réel de l'esprit de son père envers David, et dans son artifice de communiquer le même, inaperçu, à l'esprit de David ! Comme il semble très attachant aussi, dans sa sympathie avec David à cette occasion, et mêlant ses larmes aux siennes, dans la perspective de la séparation ! Qu'il est beau dans sa piété envers le Seigneur,

Mais, mon âme, quand tu auras examiné le plus complètement et le plus tranquillement la beauté, la sagesse et la générosité de Jonathan, tourne tes pensées vers la contemplation de ton Jésus, en qui sont cachés tous les trésors de beauté, de sagesse, et connaissances; et voyez cette supériorité incomparable en lui sur tout ce qui est excellent. Jésus est, en effet, le tout à fait charmant, et le plus grand parmi dix mille.

Il est le merveilleux Conseiller, pour guider et instruire son peuple dans la sagesse et la connaissance. Et il n'est pas seulement le plus noble de tous les exemples possibles de miséricorde, mais la miséricorde elle-même ; même la miséricorde promise. Oui! Jésus béni, c'est ta douce et amicale fonction de nous donner des conseils en toutes saisons de perplexité ; pour nous communiquer les secrets de la volonté de ton Père, à la fois par la providence et par la grâce : et tu nous consoles en effet dans toutes nos peines.

Quand sur terre tu as mêlé tes larmes aux chagrins de ta famille en détresse. Et maintenant dans la gloire, tu gardes encore les sentiments de notre nature humaine : et quand nous sommes chassés et abandonnés de tous les hommes, tu ne nous quittes jamais, ni ne nous abandonne. Oh! Précieux Seigneur Dieu ! quand je pense à ton amour sans pareil, combien infini, combien inépuisable ; que même mon ingratitude et mon oubli de toi ne peuvent s'user.

Ne dois-je pas, en toutes saisons, voir quelque chose de beau dans la créature, comme celui de Jonathan, ne dois-je pas me souvenir de ta beauté sans pareil, en miséricorde, grâce et faveur envers moi et ton peuple ? Et ne dois-je pas, sous l'impression de la vaste supériorité, montrer Jésus, comme l'église d'autrefois, et dire, ceci est mon bien-aimé, et ceci est mon ami, ô filles de Jérusalem.

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