(3) Et ils dirent : Si vous renvoyez l'arche du Dieu d'Israël, ne la renvoyez pas vide ; mais en aucun cas, rendez-lui un sacrifice pour le délit : alors vous serez guéris, et vous saurez pourquoi sa main ne s'est pas éloignée de vous. (4) Alors ils dirent : Quelle sera l'offrande pour le délit que nous lui rendrons ? Ils répondirent : Cinq émerods d'or et cinq souris d'or, selon le nombre des seigneurs des Philistins ; car une seule plaie était sur vous tous et sur vos seigneurs.

(5) C'est pourquoi vous ferez des images de vos émerods et des images de vos souris qui souillent le pays ; et vous donnerez gloire au Dieu d'Israël : peut-être qu'il allégera sa main de dessus vous, et de dessus vos dieux, et de dessus votre pays. (6) Pourquoi donc endurcissez-vous vos cœurs, comme les Égyptiens et Pharaon ont endurci leurs cœurs ? quand il avait fait merveille parmi eux, n'ont-ils pas laissé partir le peuple, et ils sont partis ? (7) Maintenant donc, fabrique une nouvelle charrette, et prends deux vaches laitières, sur lesquelles il n'y a pas de joug, et attache les vaches à la charrette, et ramène d'eux leurs veaux. (8) Et prends l'arche de l'Éternel. , et posez-le sur le chariot; et mettez les bijoux d'or que vous lui rendez en sacrifice de délit, dans un coffre à côté de celui-ci ; et renvoyez-le, afin qu'il s'en aille.

(9) Et voyez, s'il monte par le chemin de sa propre côte à Bethshemesh, alors il nous a fait ce grand mal ; mais sinon, alors nous saurons que ce n'est pas sa main qui nous a frappés : c'était un hasard qui nous est arrivé.

Il y a quelque chose de très remarquable dans ce récit. Il est clair, d'après ce qui est dit ici, que les Philistins connaissaient bien l'histoire d'Israël, dans la servitude égyptienne et le renversement de Pharaon. Et il est aussi clair qu'ils avaient des idées (et qu'ils ont dû tirer de la loi de Moïse) de la doctrine des offrandes pour le délit. Hélas! combien y en a-t-il à l'heure actuelle, qui possèdent une connaissance approfondie des glorieuses vérités de l'Évangile, mais qui, comme les Égyptiens et les Philistins, restent à jamais étrangers à leur profonde influence.

L'expérience qu'ils firent, pour s'assurer de la certitude que leur affliction venait de Dieu, pour avoir pris et retenu l'arche, était adaptée au génie de l'époque, et correspond bien aux esprits charnels de tous les âges. Mais nous ne devons pas confiner de telles choses au seul monde charnel des incroyants ; On a découvert que le peuple de Dieu cherchait des signes, pour gagner en conviction. Tels par exemple, comme le serviteur d'Abraham, et Gédéon le fils de Joas.

Genèse 24:12 , etc. Juges 6:36 , etc.

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