RÉFLEXIONS

Je passe sur toute autre considération dans ce chapitre, pour que mon âme soit sans cesse fixée sur toi, glorieux Salomon, et le règne paisible et heureux de la justice, qui par ta venue sur le trône de David ton père, toi, même toi, ô Jésus béni, tu as apporté à la rédemption de l'humanité ! Je ne peux pas en regarder d'autre. Je n'ose pas détacher mes pensées de la contemplation de Jésus ! Ta parole me dit qu'en toi sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance.

Et à quelle autre source irai-je, moi qui suis si pauvre et ignorant en moi-même, et qui a besoin d'être si continuellement pourvu, quand toutes les richesses et tous les honneurs sont avec toi, et qu'il n'y a personne d'autre qui puisse faire hériter mon âme de la substance. Comme le Salomon dont je lis dans ce chapitre, je dirais : Donne-moi l'intelligence et la connaissance, afin que j'aie cette vie éternelle, qui consiste dans la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu face à Jésus-Christ ! Dieu ton Père ne t'a-t-il pas constitué roi en Sion ? N'a-t-il pas tout remis entre tes mains ? La grâce, la miséricorde, la vie et la paix ne sont-elles pas précieuses en toi ? Et toutes les bénédictions dont tes rachetés peuvent avoir besoin, dans le temps ou dans l'éternité, ne se trouvent-elles pas en toi ? pas simplement aussi abondante que les pierres de Jérusalem, mais inépuisable, incalculable, insondable ? Oh! alors pour la foi de croire le récit que Dieu a donné de son cher Fils ! Je viendrais à toi, Jésus béni, pour tout ce dont j'ai besoin.

Et je viendrais comme un sûr d'obtenir. Car bien que tu possèdes tous les trésors du ciel et que tu sois le Tout-Puissant Trésorier, ce n'est pourtant pas pour toi-même, mais pour ton peuple. Il a plu au Père qu'en toi habite toute plénitude; que de ta plénitude nous puissions tous recevoir, et grâce pour grâce. Qui si prêt à donner comme Jésus ! Qui aussi nécessiteux que moi ! Déverse donc, Seigneur, ta plénitude. Je ne demande pas la richesse, la richesse, l'honneur de ce monde vain, mais la sagesse qui rend sage à salut. Je demande à Jésus lui-même ! Accorde-moi toi-même, Seigneur, car en toi j'ai tout.

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