(2) Et il y avait de la maison de Saül un serviteur dont le nom était Ziba. Et quand ils l'eurent appelé à David, le roi lui dit : Es-tu Ziba ? Et il dit : Ton serviteur, c'est lui. (3) Et le roi dit : N'y a-t-il encore personne de la maison de Saül, pour que je lui montre la bonté de Dieu ? Et Tsiba dit au roi : Jonathan a encore un fils qui est boiteux aux pieds. (4) Et le roi lui dit : Où est-il ? Et Tsiba dit au roi : Voici, il est dans la maison de Makir, fils d'Ammiel, à Lodebar.

(5) Alors le roi David envoya le chercher de la maison de Makir, fils d'Ammiel, de Lodebar. (6) Or, lorsque Mephibosheth, fils de Jonathan, fils de Saül, était venu vers David, il tomba sur sa face et se voua à la révérence. Et David dit : Mephibosheth. Et il répondit : Voici ton serviteur ! (7) Et David lui dit : N'aie pas peur, car je te montrerai de la bonté à cause de Jonathan, ton père, et je te rendrai tout le pays de Saül, ton père ; et tu mangeras continuellement du pain à ma table.

C'est un récit intéressant de l'amitié de David avec Jonathan, en souvenir de son fils. Il y a une grande gentillesse, une grande générosité et la manière la plus noble de les conférer. Non content de le prendre en grâce, de lui donner une rente princière, des équipages et des serviteurs, il l'amène à sa table. Mais, Lecteur, votre cœur ne s'enfuit-il pas dans la contemplation d'une perspective de générosité infiniment plus élevée, à laquelle vous participez vous-même ? Oui, j'en suis sûr, si c'est le cas, vous savez quelque chose de Jésus et êtes vous-même l'objet bien connu de sa bonté et de sa faveur.

Ai-je besoin de vous rappeler de revenir sur les circonstances ruinées de votre famille, afin de vous rappeler ce que le Seigneur de David a fait pour vous. Jésus ne vous a-t-il pas d'abord cherché ? Ne vous a-t-il pas tiré lui-même de la maison d'Égypte, de la maison de servitude, de pauvreté et de ruine ? et n'a-t-il pas montré la plus grande bonté dans la rédemption ; t'a amené à sa table, à sa maison de banquet, et a placé sur toi sa bannière d'amour ? Ne vous dit-il pas encore et encore : Ne crains pas, car je vais sûrement te montrer de la bonté ; ou, pour utiliser ses propres mots les plus précieux ; Ne crains pas, car je t'ai racheté; Je t'ai appelé par ton nom, tu es à moi.

Ésaïe 43:1 . Précieux! précieux! Jésus! ne me laissez jamais lire la bonté d'un pauvre pécheur à un autre, sans rappeler à mon souvenir, l'amour du Sauveur à mon âme ; car assurément toute générosité, toute miséricorde et toute compassion tombent à terre comme rien, comparé à ton amour sans égal pour notre pauvre nature !

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