Je prie le lecteur de remarquer quel soulagement béni le Saint-Esprit propose ici à Timothée, de la déclaration mélancolique que les versets précédents avaient donnée, dans l'exemple de son fidèle serviteur l'apôtre. Le seul caractère de Paul suffisait à abattre toute une foule d'hérétiques et à éloigner de l'esprit de Timothée tout souci de l'apostasie de tels caractères. Et la même chose est tout aussi valable maintenant.

Car que sont en fait toutes les hérésies de la génération actuelle, mais toutes issues d'une seule et même souche mortelle, dans la chute de l'homme. Ils varient dans leurs branches, dans la forme et la forme ; mais leurs repères sont tous les mêmes. Ils apparaissent différemment à notre vue obscure, afin de tromper plus habilement ; mais ils proviennent tous de cette apostasie originelle. Les vérités glorieuses, dont dépend l'être même de l'évangile, sont si peu considérées par la généralité des professeurs, qu'elles sont rarement entendues ; et quand entendu, pour la plupart, par la grande masse du peuple, incrédule et remis en question.

Les hommes hésitent à insister sur les traits distinctifs de notre sainte foi. Les gens aiment avoir leur vin mélangé avec de l'eau. Et trop souvent en compliment aux oreilles qui démangent de tels hommes, les doctrines bénies, qui sont la vie de l'âme, sont gardées en arrière-plan.

Que tel est le cas, c'est évident d'après l'immobilité et la tranquillité dans lesquelles la masse est tombée. Paul dit dans ce récit de lui-même à Timothée, qu'il avait pleinement connu sa doctrine, son mode de vie, ses longues souffrances, ses persécutions, ses afflictions, etc. Et tout cela, il les oppose, au caractère de ceux qui avaient une forme, mais pas la puissance de la piété. L'Apôtre aurait échappé à ces persécutions s'il avait temporisé avec de tels hommes.

Mais parce qu'il a simplement prêché le Christ dans l'amour élit de Dieu le Père, l'amour des fiançailles et rédempteur de Dieu le Fils, et l'amour régénérant de Dieu l'Esprit, que de persécutions, dit l'Apôtre, j'ai enduré. Mais lecteur, a-t-on jamais su, à n'importe quel âge de l'Église, qu'un prédicateur était persécuté pour avoir complimenté la bonté des hommes aux dépens de la vérité de Dieu ? Le pharisien s'est-il jamais offensé des exhortations adressées au peuple, alors qu'il pensait que, bien qu'elles soient nécessaires aux autres, il n'en voulait pas lui-même.

Tous ceux qui ne connaissent pas le fléau de leur propre cœur, n'apprécieront aucune doctrine, qui tend à amener à un niveau, toute la race Adam, dans l'état déchu actuel ; et assez d'amertume se manifestera de tout ce teint, au prédicateur qui crie la perfection de la créature, et exalte seulement le Sauveur. Il est donc tout aussi sûr aujourd'hui, qu'à l'époque de Paul, que tous ceux qui vivront pieusement en Jésus-Christ subiront la persécution.

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