RÉFLEXIONS

LECTEUR! n'écartez pas ce chapitre sans jeter un coup d'œil de plus sur ce faux tribunal de prétendue justice, devant lequel l'apôtre Paul a été amené à répondre de sa vie. Voici, d'un côté, Tertullus embauché dans ce but, afin que par son éloquence il pût détourner l'esprit de ses auditeurs de ce qui était juste ; et Ananias le grand prêtre, pour donner du poids par sa présence aux accusations contre Paul, et tout le corps des Juifs avec la bouche ouverte formant un cri bruyant pour incriminer l'Apôtre ! D'un autre côté, voyez le pauvre prisonnier sans défense, en entendant leurs violents abus, se tenant silencieux et n'osant pas ouvrir la bouche, jusqu'à ce que le gouverneur l'ordonne.

Et voici ce prince émérite présidant une telle cour, dont le but était d'obtenir de l'argent, et non de rendre la justice ! Et où sont les différents partis maintenant ? Qu'est devenu l'oratoire de Tertullus ? Quelles sont ses vues actuelles de la secte des Nazaréens, ou de Paul, le meneur ? Et qu'est-ce que Félix et tous les caractères de son teint ont trouvé de jugement, quand du tremblement de la représentation seulement, ils sont maintenant entrés dans la pleine manifestation de celle-ci en réalité, dans le monde éternel ?

Béni Seigneur Jésus ! combien doux aux âmes de tous tes rachetés, est le souvenir que tu es juge des vivants et des morts ! Et au milieu de toutes les décisions injustes et des perversions douloureuses, il n'est pas rare que ton peuple soit amené, dans l'état actuel de l'Église, à la pensée de ton juste jugement apporte un soulagement dans chaque cas. Celui qui est juge du croyant est à la fois son avocat et son frère. Il défendra la cause de son peuple et rétablira enfin et complètement l'ordre parfait entre toutes les œuvres de Dieu.

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