RÉFLEXIONS

Mon âme! en lisant la triste histoire de l'Église, à cette époque, et en voyant Jérusalem comme une ceinture abîmée et une bouteille gâtée ; oh apprenez d'ici ce qu'est la nature en elle-même dans tous les âges ; quand la grâce prévenante et restrictive de Dieu est retenue ! Combien pauvre, et faible, et aveugle, et misérable ! Oh! toi qui seul peux t'empêcher de tomber; donne-moi Seigneur, je t'en prie, la grâce, que les ténèbres ne viennent pas, et que mes pieds ne trébuchent pas sur les montagnes sombres !

Et mon âme n'aura-t-elle pas occasion, de la revue de ce chapitre solennel, de regarder Jésus avec une ferveur croissante, et de le supplier pour Sion de nos jours ? Dis-tu Seigneur maintenant comme tu le disais alors par ton serviteur le Prophète ? où est le troupeau qui a été donné, le beau troupeau ? Vois-le Seigneur, dirais-je, que ton œil ait pitié et compassion de lui. Il est en effet éparpillé en cette journée sombre et nuageuse.

Mais ne le rassembleras-tu pas, ne le ramèneras-tu pas à la maison, ne le rebâtiras-tu pas, et n'ordonneras-tu pas aux pasteurs selon ton propre cœur, de le nourrir d'une compréhension et d'une connaissance véritables ? Oh! précieux Seigneur Jésus, grand berger de tes brebis; ne sois pas très en colère et ne te souviens pas à jamais de l'iniquité. Voir! vois, nous sommes tous ton peuple.

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