Il semblerait que Baruch ait fait un grand usage de ce rouleau et l'ait lu continuellement au peuple ! Car ce fut la quatrième année de Jojakim qu'il l'écrivit et commença à le lire ; et nous le trouvons ici le jour du jeûne de la cinquième année, toujours en train de lire dedans. Et nous avons un compte rendu très circonstanciel de la procédure à ce jeûne. Je pense que la peur et la terreur de leurs regards sont des preuves éclatantes de l'alarme généralement ressentie dans leur conscience.

La dissimulation aussi à la fois de Jérémie et de Baruch pour l'appréhension de la colère du roi, en est un autre témoignage. Mais que le Lecteur observe aussi qu'il n'y a pas un mot dit de leur cœur se tournant vers le Seigneur. Hélas! jusqu'à ce que le Seigneur tourne le cœur, pas une seule affection du cœur ne se tournera vers lui. Et que le Lecteur remarque encore que, bien que leurs consciences aient été ainsi alarmées, quand l'impiété audacieuse du roi a été portée à une telle hauteur, qu'elle a coupé le rouleau et l'a jeté au feu, pas une âme n'a déchiré son vêtement, ou a pris la honte et la confusion du visage. Voyez comment le Seigneur a abrité ses fidèles serviteurs. Ici aussi la main du Seigneur a été manifestée. Quand le Seigneur les a cachés, il s'est ainsi montré !

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