(28) J'ai peur de toutes mes peines, je sais que tu ne me tiendras pas innocent. (29) Si je suis méchant, pourquoi donc travailler en vain ? (30) Si je me lave avec de l'eau de neige et que je ne nettoie jamais mes mains ; (31) Pourtant tu me plongeras dans le fossé, et mes vêtements m'auront en horreur. (32) Car ce n'est pas un homme comme moi, pour que je lui réponde, et que nous nous réunissions pour le jugement. (33) Il n'y a pas non plus d'homme du jour entre nous qui puisse mettre la main sur nous deux. (34) Qu'il m'ôte sa verge, et que sa peur ne m'effraye pas : (35) Alors je parlerais, et je ne le crains pas ; mais il n'en est pas de moi.

Ici, Job ne s'attarde pas seulement sur le même sujet humiliant, celui de l'impureté de l'homme tel qu'il doit apparaître devant DIEU, mais il envoie encore, comme dans un cas précédent, le désir fervent de son âme, d'un médiateur, d'un homme de jour. Sans doute l'esprit de CHRIST, qui était dans les premiers prophètes, et leur a appris à parler par la foi des souffrances de CHRIST, et de la gloire qui devrait suivre, ( 1 Pierre 1:11 .

) enseignait aussi aux saints hommes d'autrefois à rechercher le même SEIGNEUR JÉSUS que ce précieux Médiateur, ce Tout-Puissant Daysman, qui seul a été jugé compétent pour mettre la main sur les deux parties, DIEU et l'homme, et combler la brèche mortelle que le péché avait fabriqué. Oh! belle preuve de la foi de Job dans un Médiateur à venir ! Lecteur! ne le négligez pas et souvenez-vous que la plainte de Job selon laquelle il n'y en avait pas était en fait une prière pour qu'on puisse en trouver.

C'est pourquoi, lorsque JÉSUS est venu, le cri de ceux qui l'ont connu était : Nous avons trouvé celui dont Moïse et les prophètes ont écrit. Jean 1:45 .

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