Si infiniment importante est la doctrine d'être convaincu d'un état lépreux, et de l'impossibilité d'être purifié par quoi que ce soit en deçà de la puissance divine ; que le SAINT-ESPRIT poursuit dans ces versets le même sujet. Le lépreux est ici montré dans l'état épouvantable d'être exclu, tandis que la maladie n'est pas guérie, de toute communion civile ou religieuse. Et comme preuve qu'il en est lui-même conscient, il doit continuellement se souvenir et aussi souvent crier, pour dissuader quiconque de s'approcher de lui, impur, impur.

Et qu'est-ce que tout cela était destiné à montrer, sinon que, dans un sens évangélique, lorsque le cœur est complètement éveillé par la grâce toute-puissante, à une connaissance de son propre péché et répugnance devant DIEU, pour se manifester en se retirant du monde, et en se couchant bas dans la poussière sous un profond sentiment d'humiliation, que le cœur sans humilité est enfin soumis, et l'homme accepte le châtiment de son iniquité. Couvrir la lèvre supérieure, louer les vêtements, habiter seul et marcher la tête nue; tout cela est autant de signes extérieurs, d'une tristesse intérieure de l'âme.

L'église est représentée comme parlant ce langage de pénitence par le prophète, en confessant que nous sommes tous comme une chose impure. Ésaïe 64:6 .

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