Et il parcourut les villes et les villages, enseignant et voyageant vers Jérusalem. Alors quelqu'un lui dit : Seigneur, y en a-t-il peu qui soient sauvés ? Et il leur dit : Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite ; car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne le pourront pas. Une fois que le maître de la maison s'est levé et qu'il a fermé la porte, vous commencez à vous tenir dehors et à frapper à la porte, en disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ; et il vous répondra et vous dira : Je ne sais pas d'où vous êtes : Alors vous commencerez à dire : Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné dans nos rues.

Mais il dira : je vous le dis, je ne vous connais pas d'où vous êtes ; éloignez-vous de moi, vous tous, ouvriers d'iniquité. Il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, et Isaac, et Jacob, et tous les prophètes, dans le royaume de Dieu, et vous-mêmes poussés dehors. Et ils viendront de l'orient, de l'occident, du nord et du midi, et s'assiéront dans le royaume de Dieu. Et voici, il y a des derniers qui seront les premiers, et il y a des premiers qui seront les derniers.

L'ensemble de ce passage sera à la fois abondamment clair, si l'on considère les caractères très différents que le Seigneur Jésus décrit sous ces détails frappants ; et qu'il avait en vue. Jésus trace ici cette ligne de discrimination éternelle, entre ceux qui ont en effet tous les avantages des privilèges évangéliques, mais qui n'ont jamais ressenti leur puissance ; et la vraie semence d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, qui sont dans l'Alliance de la Rédemption.

Si le Lecteur ne s'occupe que des traits que le Seigneur a marqués, il les discernera immédiatement. Ils s'efforcent d'entrer ; mais c'est dans leur propre force. Ils invoquent les privilèges qu'ils ont eus des ordonnances ; ils ont mangé et bu en présence de Christ ; oui, beaucoup avaient entendu Christ prêcher ; et pourtant il n'y a pas un atome de grâce dans tout cela. Ce sont toutes des choses extérieures, et peuvent être très ponctuellement suivies, et pourtant ne jamais amener le cœur à Dieu.

Les Gentils qui n'ont jamais entendu parler de Christ peuvent être amenés à une connaissance salvatrice avec Christ ; tandis que ces Juifs, qui professaient leur appréhension de l'Éternel, d'être favorisés par les principes de la révélation, même au milieu de l'embrasement de l'Évangile, devraient être si complètement inconscients de sa puissance. Pour que les Gentils, qui étaient les derniers et lointains, deviennent les premiers ; tandis que les Juifs, qui étaient les premiers dans les privilèges évangéliques, étaient les derniers, en rejetant le conseil de Dieu, contre leurs propres âmes.

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