« Et quand ils eurent allumé un feu au milieu de la salle, et qu'ils furent assis ensemble, Pierre s'assit au milieu d'eux. (56) Mais une servante le vit assis près du feu, et le regarda avec ferveur, et dit: Cet homme était aussi avec lui. (57) Et il le renié, disant: Femme, je ne le connais pas. (58) Et peu après, un autre le vit, et dit: Tu es aussi d'eux. Et Pierre dit , Mec, je ne le suis pas.

59 (60) Et Pierre dit : Homme, je ne sais ce que tu dis. Et aussitôt, alors qu'il parlait encore, le coq fit l'équipage. (61) Et le Seigneur se retourna et regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole du Seigneur, comment il lui avait dit : Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. (62) Et Pierre sortit et pleura amèrement."

Le sujet de la chute de Pierre et de sa guérison par la grâce, que l'historien sacré a si particulièrement remarqué dans ces versets, méritent tous deux notre plus grande attention. Il ne fait aucun doute que le Saint-Christ voulait dire qu'il devait être présenté à l'Église, pour l'amélioration spéciale du peuple du Seigneur à tous les âges ; et ce serait une négligence impardonnable sous une telle impression, si nous devions passer à côté.

Le meilleur service, j'appréhende, que je puisse rendre au lecteur, sera par un bref commentaire de marquer sous les deux parties dans sa chute, et dans sa guérison par la grâce souveraine, les traits frappants contenus dans l'histoire ; en comptant sur le Seigneur le Saint-Esprit pour en rendre la révision profitable à la fois à l'écrivain et au lecteur.

Et ici, en ce qui concerne le sujet de la chute de Peter, j'observerais la grandeur de cette chute. tout tendait à l'aggraver. La personne de Pierre, si chère à Jésus ; l'heure et le lieu où ce démenti a été commis ; les petites provocations qui lui étaient faites à l'instigation d'une pauvre servante, et des personnages semblables s'y ajoutent, les privilèges particuliers dont Pierre avait joui au-dessus de tous les autres apôtres, à l'exception des dames et de Jean.

Il avait vu la gloire de Christ sur la montagne. Il avait été un témoin oculaire de ses agonies dans le jardin. Un ou deux miracles d'une nature privée, auxquels Jésus avait opéré, il avait assisté ; et une fois, sur l'ordre du Christ, sa foi avait été si forte dans la première chaleur de son amour, qu'il avait essayé de marcher vers Jésus sur l'eau. Et pourtant, au milieu de toutes ces miséricordes distinctives, et prévenu comme il l'était par le Christ, non seulement il renia le Christ, mais il persista dans le reniement, bien que le premier chant du coq lui parlât de sa perfidie ; pourtant il continua, et enfin procéda par serments à un état si désespéré de confirmation du mensonge, qu'il enleva toute prétention que cela aurait pu être l'effet de la surprise ou de l'inadvertance.

Lecteur! voyez dans ce cas ce que l'homme est dans ses plus hautes réalisations ! Assurément, aux yeux d'un si grand apôtre (car un grand apôtre il était), nous ne pouvons qu'apprendre que les meilleurs des hommes ne sont que des hommes, et que les plus grands des hommes peuvent tomber. Les corruptions de la nature sont les mêmes en tous. Et la seule (différence entre un homme et un autre, c'est ce que fait la grâce, et non le mérite de l'homme. Seigneur Jésus ! imprime cette grande vérité dans mon cœur, afin que je puisse avoir un sens plein de cette douce écriture, et que Pierre, dans le après les étapes de la vie mieux apprises sous le Saint-Esprit, elles sont gardées sont gardées par la puissance de Dieu par la foi jusqu'au salut.1 1 Pierre 1:5

Intéressons-nous maintenant, en quelques mots, aux améliorations à tirer du rétablissement de Pierre. D'où nous n'apprenons pas moins que, de même que les meilleurs des hommes ne peuvent s'empêcher de tomber, de même, une fois tombés, ils ne peuvent se relever, mais leur relèvement est le seul effet de la grâce souveraine. Pour preuve, dans le cas de Pierre, nous dit-on, il entendit le premier chant du coq sans manifester aucune émotion.

Mais, lorsqu'au deuxième chant du coq, le Seigneur se tourna et regarda Pierre, ce regard entra dans son âme. Il sortit et pleura amèrement. Que son repentir était vrai et sincère, tous les événements ultérieurs de la vie de l'apôtre l'ont prouvé. Mais ce sont les effets, et non la cause. L'un des Pères (je pense que c'était Chrysostome) a fait une belle observation sur les bénédictions qui accompagnaient la parole du Seigneur avec la puissance du Seigneur.

Car, comme Pierre a entendu le chant du coq, et apparemment indifférent, de même les pécheurs entendent la parole de Dieu, et restent malgré tout. Mais lorsque la grâce du Seigneur pénètre dans le cœur, comme l'œil de Jésus s'est jeté sur Pierre, alors tous les effets bénis s'ensuivent. Lecteur! ne négligez pas le regard gracieux, tendre, aimant (comment l'appelerai-je), pardonnant de Jésus à Pierre. Entouré comme le Christ l'était alors, avec les chiens de l'enfer attendant son sang, il n'oublia pas pour autant le pauvre Pierre ! Oh! les compassions de Jésus Seigneur ! manifeste-les à mon âme !

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