RÉFLEXIONS

Que ni l'écrivain ni le lecteur ne soient un instant amenés à supposer que la répétition fréquente de ces lois concernant les services religieux de l'héritage du SEIGNEUR est superflue ou inutile ; cette liberté glorieuse de l'évangile à laquelle ils ont tous servi ; et combien tous les autres services sont inefficaces en eux-mêmes pour amener le cœur à DIEU.

Si le lecteur et l'écrivain devaient, sous les enseignements bénis du SAINT-ESPRIT, être dirigés vers cette amélioration à partir de l'ensemble, chaque précepte et ordonnance répétés deviendra en effet précieux pour l'âme.

Cherchez-vous, mon âme, la grâce d'en haut pour apprendre encore de plus en plus, même légèrement et sans considération par les autres, la vaste, l'infinie importance du salut complet, gratuit et riche de JÉSUS, tel qu'il doit apparaître dans le divin œil, pour qu'il soit inauguré à travers tant d'âges avec une si merveilleuse profusion de sacrifices et d'offrandes. Qui, en effet, peut parcourir la lecture de tant de chapitres concernant les sacrifices, et les voir maintes et maintes fois répétés et insistés, en des termes si terribles, pour l'obéissance, sans être merveilleusement frappé par la conviction de l'importance infinie du sang et justice de JÉSUS.

Oh! toi précieux, précieux AGNEAU de DIEU ! qui, par l'unique offrande tout-suffisante et efficace de toi-même une fois offerte, a perfectionné à jamais ceux qui sont sanctifiés. Oh! que je sente mon cœur plus puissamment contraint à l'amour de toi, à chaque lecture renouvelée de ces sacrifices de la loi ! Très cher JÉSUS ! dans chaque service, sous chaque ordonnance, dans les jours de fête de sainte réjouissance, ou les jours de jeûne d'humiliation ; à la fois quand la trompette de l'évangile sonne, du pardon, de la miséricorde et de la paix, dans le sang de ta croix ; ou quand les lois d'un commandement transgressé sont lues, pour montrer à mon âme que par une alliance d'œuvres aucune chair ne peut être justifiée devant DIEU : en tout et en tous sois mon espérance, ma joie, ma confiance, ma justice, mon tout en somme, pour amener mon cœur à DIEU.

Et toi, Esprit béni ! dont l'œuvre seule est de répandre en moi l'amour d'un Sauveur ; incline donc toute mon affection dans l'amour de JÉSUS, afin que je puisse désormais ne plus vivre pour moi-même, mais pour celui qui est mort pour moi et ressuscité.

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