And he blessed them that day, saying, In thee shall Israel bless, saying, God make thee as Ephraim and as Manasseh: and he set Ephraim before Manasseh.

En toi Israël bénira , [ yªbaareek (H1288)]. Le verbe hébreu signifie plier le genou, prier; et quand il est utilisé pour exprimer l'acte de l'homme envers ses semblables, cela signifie qu'il a prié pour une bénédiction sur eux; car une bénédiction au nom de Dieu est encore une prière.

Ainsi, même si les mots n'étaient pas aussi clairs qu'ils le sont, le sens de la première clause, «En (par) toi Israël bénira», est élargi par le second, qui est à l'effet que l'extraordinaire mesure de prospérité dont jouit les deux tribus, Éphraïm et Manassé, deviendraient une forme proverbiale d'expression des meilleurs vœux pour les autres: «Dieu vous fait comme Éphraïm et comme Manassé». Même en dehors du sens du mot, l'homme ne peut pas «faire béni» par l'homme; il va de soi qu'il ne peut pas bénir par des ancêtres partis depuis longtemps. Pourtant, le fait même que le mot soit expliqué par l'addition, "dire, Dieu te fait", etc., montre que ce n'est pas un idiome ordinaire, comme cela se produit en ce seul endroit de l'Écriture. De Dieu à son homme-créature, «bénir», c'est faire «bienheureux» (Pusey sur «Daniel», page 481, note.

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