Et ses commandements ne sont pas lourds ; pas pesant. Non pas qu'ils comprennent ce qui paraît dur à la fragilité humaine, et surtout aux hommes emportés par l'amour des vanités en ce monde, qui ont du mal à se plier à la doctrine du Christ sur l'abnégation, le renoncement à leurs penchants, la souffrance de la mort, plus tôt que de pécher contre Dieu, ou de renoncer à leur foi : mais l'amour de Dieu, et les promesses d'un bonheur éternel dans la prochaine vie, avec les secours que Dieu leur donne, rendent le joug du Christ doux, et son fardeau léger .

Voir Matthieu xi. 30. Combien cette doctrine est différente de celle de ces derniers hérétiques, qui prétendent que les commandements de Dieu sont impossibles, même aux hommes justes, quand ils emploient tous leurs efforts. Voir la première proposition de Jansénius, et cette hérésie de Calvin condamnée par le concile de Trente, séance 6, chap. xi. canon. 18. (Avec moi)

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