L'a tué. Ainsi, le Seigneur punit souvent ses serviteurs ici, afin qu'il puisse les épargner plus tard. Car la généralité des théologiens est d'avis que le péché de ce prophète, considéré avec toutes ses circonstances, n'était pas mortel. (Challoner) --- Il avait reçu un ordre positif, et aurait dû éprouver les esprits, qu'ils fussent de Dieu, 1 Jean iv. 1., et Galates vi. 18. Toute prophétie qui contredit la parole de Dieu, vient d'un mauvais principe.

(Calmet) --- Le prophète pouvait supposer, cependant, qu'une cause était intervenue, qui l'autorisait à manger avec ce son frère, (v. 30.) qu'il vénérait probablement comme un vrai prophète. Beaucoup de commandements de Dieu sont conditionnels. (Haydock) --- Serenus observe que Dieu inflige souvent la mort pour les plus petites fautes. (Cassien vii. 26.) (Saint Grégoire, Dial. iv. 24.) --- Saint Augustin (cura, c. 7.) ne doute pas du salut du prophète.

--- Corps, sans même se faire mal au cul, ver. 28. (Haydock) --- Dieu protégea les reliques de son serviteur, en plaçant le lion comme garde. (Procope) (Ménochius) --- Comme les conseils de Dieu sont impénétrables ! Il laisse vivre Jéroboam et le prophète qui avait séduit son serviteur ; tandis qu'il punit ce dernier pour une faute qu'il a commise sans le vouloir. Mais il le purifia ainsi de la culpabilité, (Calmet) tandis qu'il réservait Jéroboam pour des tourments plus durables dans un autre monde.

(Haydock) --- Rien ne pourrait prouver avec plus de force l'existence de récompenses et de punitions futures. (Calmet) --- Non seulement le trompeur, mais aussi celui qui est trompé, afin de transgresser les ordres de Dieu, doit être puni. (Worthington)

Continue après la publicité
Continue après la publicité