Belial, sans retenue ni conscience. --- Blasphémé. Hébreu, "bienheureux". --- Elohim, (Haydock) ou dieu, les dieux, magistrats, &c. (Calmet) --- La bénédiction est également mise, pour éviter le son horrible du blasphème. (Worthington) (Job i. 5. et ii. 9.) --- Martin de Roa (i. 9.) soutient que le mot implique de "faire ses adieux" ou de quitter; comme si Naboth avait renoncé au service à la fois de Dieu et du roi.

Il a été accusé de traître. La loi ne condamnait pas à mort celui qui avait dit du mal du prince, Exode xxii. 28. Mais les méchants juges obéirent à l'avertissement de Jézabel ; (Calmet) alors qu'elle prétendait qu'il avait aussi blasphémé Dieu. (Haydock) --- Josèphe présente trois témoins, ce qui était plus conforme à la pratique des Juifs. (Grotius) --- Mais le texte en précise deux ; et ce nombre suffirait.

(Haydock) --- Toute la famille de Naboth était impliquée dans sa ruine; (4 Rois ix. 26.; Tirinus) car il était nécessaire pour le dessein d'Achab. Ainsi les enfants d'Acan ont péri avec lui, Josué VII. 25. (Haydock) --- Quelle complication de crime ! (Tirinus) --- "Ils ont proclamé un jeûne, afin de commettre un meurtre." (Saint Chrysostome, sér. 68.) L'hypocrisie, les mensonges, le parjure, la perversion de la justice, tous sont employés pour enlever la vie, l'honneur et la propriété de l'innocent. Voir Saint Ambroise, Seneca Benef. ii. 27. (Tirinus)

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