Paix : un autre titre du Messie. Sa présence ennoblit ce temple (Calmet) plus que les ornements précieux d'or et d'argent (v. 9.) ne l'ont fait celle de Salomon. (Haydock) --- Certains ont prétendu que le second temple, réparé par Hérode, était plus spacieux et magnifique que le premier. Il a également duré plus longtemps. Mais cette circonstance n'ajoute aucune valeur supérieure, à moins que la structure ne soit mieux finie.

Ce que Josèphe raconte des réparations d'Hérode, est nié par plusieurs auteurs modernes respectables. (Salien, l'année du monde 4035, &c.) --- Pourtant, comme le fait était si récent, il semble qu'il avait quelque fondement, bien que le compte puisse être grandement exagéré. Josèphe n'était pas toujours exact. (Calmet) --- Les Juifs sont tous d'accord pour dire que le temple de Zorobabel et d'Hérode était le même. (Lempereur.) --- Il est presque certain que cet édifice n'a jamais été honoré de l'arche, &c.

, comme celui de Salomon ; de sorte que, si ce n'est à cause du Messie, aucune bonne raison n'apparaît pour lui donner la préférence. (Haydock) --- Les anciens qui avaient vu le premier, pleurèrent (Worthington) lors de la fondation de celui de Zorobabel, avouant son infériorité (Haydock) tant en taille qu'en élégance. Il n'avait que 60 coudées de haut et de large, tandis que le premier en avait 120, construit en pierre polie et recouvert de cèdre.

Zorobabel avait des pierres brutes, 1 Esdras v. 8., et vi. 3., et 2 Paralipomenon iii. 4., et 3 Rois vi. 7. Quant au même temple, agrandi et orné par Hérode, il resta peu de temps dans cet état ; et sa gloire principale consistait en la présence de notre Sauveur, lorsqu'il fut reçu dans les bras de Siméon, [Luc II. 28.] et y prêchait souvent. D'où saint Augustin (Cité de Dieu xviii. 45.) montre que le prophète prédit la gloire du temple mystique du Christ, les fidèles de toutes les nations, en qui il habite par la grâce du nouveau testament, comme dans les pierres vivantes, bien plus glorieusement que dans n'importe quel temple érigé par Salomon ou après la captivité. (Worthington)

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