Détesté, ou moins aimé. (Haydock) --- L'héritage va au premier-né indépendamment de la disposition du père, afin d'éviter les troubles qui auraient autrement eu lieu dans les familles, où les différentes épouses se seraient continuellement efforcées de faire préférer leurs enfants respectifs avant le reste. David, en effet, assigna le trône à Salomon, à l'exclusion d'Adonias ; mais cela a été fait par le commandement de Dieu, 3 Rois i.

17. Le règlement de Jacob, en faveur de Joseph, a été fait avant cette loi. Les médecins juifs nous informent qu'un père ne peut déshériter aucun de ses héritiers légitimes, sauf que les juges ratifient sa sentence, tant qu'il est en bonne santé. Mais s'il est dangereusement malade, sa déclaration verbale suffira, pourvu qu'il désigne quelqu'un que la loi ne rejette pas. Car s'il faisait d'un Gentil son héritier, le testament serait nul.

Le testament doit être fait dans la journée, pour lequel ils citent Ecclesiasticus xxxiii. 24. On dit aussi qu'un père peut, de son vivant, donner ses biens à qui il veut, et par ce moyen déshériter ses enfants ; ou il peut donner la succession à l'un d'eux, qui est alors considéré comme tuteur des autres, et est tenu de les entretenir avec le nécessaire jusqu'à l'année du jubilé, où chacun pourra réclamer sa part respective. (Selden, Succes. c. xxiv.) Mais tous ces règlements semblent contredire la loi. (Calme)

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