Eunuque. Par ceux-ci, on entend, au sens spirituel, ceux qui sont stériles dans les bonnes œuvres. (Challoner) (Theodoret, q. 25.) (Worthington) --- L'hébreu spécifie également trois sortes d'eunuques, bien que la Septante et le Chaldéen n'en aient que deux. Aucune mention n'est faite des eunuques naturels, qui ne sont pas exclus de l'église du Seigneur. (Calmet) --- Cet outrage de la castration fut d'abord offert à la nature par Sémiramis.

(Am. Marcellin. 14.) --- Église. C'est-à-dire, dans l'assemblée ou la congrégation d'Israël, afin d'avoir le privilège d'un Israélite, ou d'être capable de n'importe quelle place ou fonction parmi le peuple de Dieu. (Chaloner) --- Philon dit, ils ne devaient pas entrer dans la cour du temple. Voir Lamentations i. 10. D'autres pensent qu'ils ne pouvaient pas embrasser la religion juive, Exode XII. 48. Mais ce privilège ne pouvait être refusé. Très probablement, la coutume de faire des eunuques est interdite, et s'il en était trouvé parmi les Juifs, ils ne devraient être admis dans aucun lieu d'autorité.

Isaias (lvi. 5,) parle de quelques eunuques fidèles, à qui Dieu donnera une place dans sa maison; mais il fait allusion à ceux de la nouvelle loi, qui embrassent l'état de célibat, Matthieu XIX. 12. Les eunuques étaient rejetés de la magistrature chez les Romains ; et quand certains furent enfin reçus, cela fut jugé contre nature, car leur disposition est généralement cruelle et égoïste. Omnia cesserunt Eunucho Consule monstra. (Claud. in Eutrop. i.) (Calmet) --- Ceux qui ont eu le malheur parmi les Juifs d'être eunuques, n'ont peut-être pas (Haydock) perdu le droit de cité. (Tirinus)

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