L'ivrogne, etc. : absumat ebria sitientem. C'est une expression proverbiale, qui peut être comprise comme étant prononcée par le pécheur, bénédiction, c'est-à-dire se flattant dans ses péchés avec l'imagination de la paix, et une si grande abondance qu'elle peut satisfaire, et pour ainsi dire, consommer toute soif et le manque, ou on peut se référer à la racine de l'amertume, dont il a été parlé plus haut, qu'être ivre de péché peut attirer, et par ce moyen consommer comme la soif après les mêmes maux.

(Challoner) --- Saint Jérôme semble avoir traduit sephoth par assumat, comme lisent les manuscrits et les interprètes, avant la correction de Sixte V, qui adopta l'autre signification de l'hébreu absumat. (Calmet) --- Le sens semble pourtant être le même, comme les mauvaises communications corrompent les bonnes manières, les méchants tirent sur ceux qui auparavant étaient secs, ou assoiffés, et supérieurs aux séductions du plaisir, mais pas tout à fait aussi sincères et constants comme pour exclure de leur cœur le désir de goûter, ce que l'homme du monde exalte si hautement, et ainsi le juste céder à la tentation, et devenir le compagnon du libertin et de l'idolâtre, et bien sûr participer à son destruction.

Les fêtes des idoles étaient généralement célébrées avec la gaieté la plus dissolue, qui semblait plus agréable au cœur dépravé de l'homme, que les fêtes sobres que le Seigneur accordait à son peuple. Les réjouissances ivres en l'honneur de Bacchus, qui était adoré en Arabie, etc., étaient une honte pour la nature humaine. Pourtant, il est bien connu avec quel empressement les païens trompés se sont joints à ces sports religieux.

Comme les Israélites étaient aussi enclins à de tels excès, l'histoire sacrée le montre trop clairement, de sorte qu'ils pourraient bien être décrits comme assoiffés et disposés à imiter ceux qui étaient déjà ivres de plaisirs dissolus ; et cet avertissement proverbial n'était pas inutile pour leur rappeler ce qu'ils devaient attendre d'une telle conduite, du moins si le peuple devenait généralement adonné au service des idoles.

Les châtiments les plus terribles mentionnés ci-dessous (v. 20, &c., et dans les chapitres précédents, et plus encore , chap. xxviii. 61,) pendaient au-dessus de leurs têtes coupables. Mais l'homme qui devrait donner l'occasion à une telle défection du Seigneur, et, comme Jéroboam, faire pécher Israël, doit se rappeler qu'il devra souffrir pour les péchés de tous ceux qu'il a pervertis. D'où cette remarque tranchante accompagne presque toujours la mention du nom de Jéroboam, Il a fait pécher Israël.

Un tel marchait sur le chemin, ou imitait les péchés de la maison de Jéroboam, etc. Une infamie et une destruction similaires accompagnent les archi-hérétiques et les imposteurs. (Haydock) --- Chaldéen traduit: "Ne le laissez pas dire... de peur qu'il n'ajoute des péchés d'ignorance aux péchés d'orgueil." (Calmet) --- Septante, "de peur que l'innocent ne soit impliqué dans la destruction du pécheur." Cornélius à Lapide omettrait la négation et traduirait : « afin que l'innocent soit », etc.

(Ménochius) --- Bonfrere croit que la terre doit être comprise; "et la terre ivre ou inondée de pluie, peut enlever son ancienne sécheresse, mais de manière à être rendue impropre à la culture." Le proverbe affecte ceux qui souhaitent des choses qui s'avéreront destructrices pour eux : ainsi l'homme qui s'attend à tirer un grand plaisir et un grand avantage de la pratique de l'idolâtrie, sera misérablement trompé, et n'apportera que sa propre perte ; ou, si ses passions sont assouvies un instant, il doit, s'il meurt dans cet état, endurer des tourments éternels dans la destruction de la face du Seigneur.

Homère (Odyssée) dit : « Les crimes ne prospèrent pas ; le bas surpasse le rapide. Festina lente. Hâtez-vous lentement, est un avertissement ancien et utile. Ebria, une femme ivre, est un partenaire très indifférent pour celui qui est sobre à une danse. (Haydock) --- La chair étant livrée, pervertit actuellement la compréhension. (Du Hamel)

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