Mal. C'est ainsi qu'ils appellent leur propre cruauté, en détruisant les femmes et les enfants, et en prêtant serment d'empêcher les Benjamites restants d'avoir une postérité, à moins qu'ils ne se marient avec des étrangers, ce que la loi interdit, (Calmet) bien que cela ne lie guère dans les cas d'une telle nécessité. (Haydock) --- Par conséquent, les fils de Noémi sont dispensés de contracter de tels mariages, Ruth i. 4. (Tirinus) --- L'hébreu et la Septante ne mentionnent pas un si grand mal, mais seulement celui-ci.

Le contexte montre cependant que le peuple considérait l'extermination de toute une tribu comme un affreux malheur ; et, comme cela allait avoir lieu à la suite de leur serment, à moins qu'on ne pût découvrir quelque expédient pour l'empêcher, sans culpabilité de parjure, ils furent émus de repentance, et s'efforcèrent d'apaiser la colère de Dieu par une multiplicité de victimes. Combien mieux n'aurait-il pas été de ne pas avoir fait un vœu, qu'après l'avoir fait, de s'efforcer de le rendre sans effet ! (Ecclésiaste c.

3, 4.) Il ne semble pas que Dieu leur ait donné de réponse dans toute cette affaire ; et le dernier verset semble indiquer que leur conduite lui déplaît. Peut-être a-t-il puni cela, ainsi que les autres fautes de son peuple, en les livrant à Chusan pendant huit ans, car Salien et Usher placent la première année de servitude immédiatement après la fin de cette malheureuse guerre, ce qui permettrait aux Chananéens de reprendre des forces, et se réjouir des échauffourées civiles d'Israël, chap. iii. 8. Aod, qui tua Eglon, environ 94 ans plus tard, n'était pas encore né. (Haydock)

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