N'appelez personne votre père... Ne vous appelez pas non plus maîtres, etc. Le sens est que notre Père céleste est incomparablement plus à considérer que n'importe quel père sur la terre : et aucun maître ne doit être suivi, qui nous éloignerait de Christ. Mais cela n'empêche pas que nous sommes par la loi de Dieu d'avoir un respect dû à la fois pour nos parents et pères spirituels, (1 Corinthiens iv. 15,) et pour nos maîtres et enseignants.

(Challoner) --- Ce nom était un titre de dignité : les présidents de l'assemblée de vingt-trois juges étaient ainsi appelés ; le second juge du sanhédrim, etc. (Bible de Vence) --- Rien n'est défendu ici, sauf les divisions controversées et l'autorité autoproclamée de ceux qui se font les chefs et les partisans des schismes et des sectes ; comme Donatus, Arius, Luther, Calvin, et d'innombrables autres de date très moderne.

Mais nullement le titre de père, attribué par la foi, la piété et la confiance des bonnes personnes, à leurs directeurs ; car, Saint Paul dit aux Corinthiens, qu'il est leur seul Père spirituel : Si vous avez 10 000 instructeurs en Christ, pourtant pas beaucoup de Pères. (1 Corinthiens iv. 15.)

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