Et c'est l'amour, que nous marchions selon ses commandements. C'est le commandement que, comme vous l'avez entendu depuis le commencement, vous devez y marcher.

La lettre proprement dite s'ouvre sur un mot d'appréciation : J'étais extrêmement heureux parce que j'ai trouvé certains de tes enfants marchant dans la vérité, comme nous avons reçu l'ordre du Père. Il semble se trouver dans les paroles de l'apôtre une confession selon laquelle il a peut-être souvent été déçu par les enfants qu'il avait vu grandir dans des foyers chrétiens. Mais dans ce cas, il n'y avait lieu que de joie ; car les enfants de cette mère chrétienne avaient profité de l'entretien de leur foyer divin, mettant à profit leur formation chrétienne dans le combat de la vie.

Il n'implique pas que certains des enfants ont mal tourné, mais fait référence à ceux qu'il a rencontrés, probablement à Éphèse. Ces jeunes gens se conduisaient selon la vérité qu'ils avaient apprise dans leur enfance et leur jeunesse, ils ordonnaient leur vie selon les préceptes de l'Évangile, ils observaient le commandement, la sainte volonté, du Père céleste. Quel beau témoignage, un rapport auquel tous les jeunes peuvent aspirer !

Mais les réalisations du passé devraient servir d'aiguillon pour l'avenir : Et maintenant, je vous en supplie, madame, ne vous écrivant pas ceci comme un nouveau commandement, mais que nous avons depuis le début, que nous nous aimons les uns les autres. Cet avertissement est un résumé de la plus grande épître, qui a probablement été écrite à peu près à la même époque, et dont le thème principal était l'amour fraternel. Dans l'amour, le lien de la perfection, tous les chrétiens doivent se tenir côte à côte, dans une sympathie affectueuse les uns envers les autres, dans une aide mutuelle contre leurs ennemis du dehors.

L'appel de l'apôtre est en même temps un commandement du Seigneur, non pas celui qui vient de lui être révélé pour la première fois, mais celui dont les convertis ont été informés, qui leur ont été enseignés, dès le début de leur vie chrétienne. . Ce commandement est resté inchangé et restera inchangé tant que la vérité évangélique demeure.

Par souci d'emphase, l'apôtre explique : Et ceci est l'amour, que nous nous conduisions selon ses commandements ; c'est le commandement que, comme vous l'avez entendu depuis le début, vous vivez votre vie en cela. L'apôtre raisonne ici en cercle, mais ce fait donne à son argument une force particulière. Les chrétiens montreront leur amour envers leur Père céleste en vivant et en se conduisant de manière à être en tout temps en accord avec sa sainte volonté.

C'est l'attitude de l'amour à tout moment, pour plaire à ceux que nous aimons de toutes les manières que nous connaissons. Et toute la volonté de Dieu concernant notre conduite peut se résumer dans le seul précepte que nous vivons en accord avec la doctrine que nous avons entendue dès le commencement. C'est l'essence et le résumé de l'amour fraternel, que nous marchions selon les préceptes de Dieu, que nous nous conduisions en acte et en vérité comme il plaît à notre Père céleste.

Continue après la publicité
Continue après la publicité