Et cette voix qui venait du ciel, nous l'avons entendue lorsque nous étions avec Lui sur la sainte montagne.

Que Pierre n'ait pas oublié la mission du Seigneur qui lui a été confiée sur les rives de la mer de Galilée est montré dans la sollicitude qu'il manifeste ici pour le bien-être spirituel de ses lecteurs : , bien que tu les connaisses et que tu sois établi dans la vérité qui est présente en toi. Telle était la conception que Pierre avait de sa charge pastorale, comme cela devrait être l'idée de tout vrai pasteur, de se faire son souci, son affaire, de rappeler sans cesse aux croyants tous ces faits concernant leur justification et leur sanctification.

Il est vrai, en effet, que les chrétiens ont appris ces faits, ils les connaissent, mais il reste vrai en même temps qu'ils ne peuvent pas trop les apprendre et que l'empressement du vrai chrétien à entendre les vérités fondamentales encore et encore pas diminuer. Ils étaient établis dans la vérité de l'Évangile, ils étaient fermement enracinés dans les doctrines fondamentales du christianisme en ce qui concerne leur vie spirituelle, mais ils avaient besoin de l'influence fortifiante de l'exhortation apostolique au jour le jour.

Note : Nous avons besoin d'une meilleure prise de conscience de ces faits de nos jours, alors que tant de prétendus chrétiens montrent les symptômes de la satiété spirituelle, qui est presque invariablement le précurseur de la décadence spirituelle.

L'apôtre répète maintenant sa déclaration et donne une raison de l'urgence de son appel : , comme me l'a révélé notre Seigneur Jésus-Christ. Tandis que Pierre avait la vie et le souffle, tandis que le Seigneur continuait d'ajouter aux jours de sa vie, il considérait qu'il était juste et convenable qu'il fasse pour continuer ses rappels et ses admonestations, pour garder l'esprit de ses lecteurs éveillé. aux merveilleuses gloires de l'Evangile et aux obligations qui accompagnaient ces privilèges.

Il compare son corps à une tente, ou tabernacle, ne donnant qu'un abri faible et temporaire à son âme. Il savait que le Seigneur ne tarderait pas à lui faire plier sa tente ; son corps, qui avait si longtemps abrité son âme, serait réclamé par la mort. C'est ce que le Seigneur lui avait révélé, la référence étant probablement l'incident sur le rivage de la mer de Galilée, Jean 21:18 .

Voici un exemple de vraie fidélité, puisque Pierre n'a pas attendu les bras croisés la mort qui, il le savait, était imminente, comme il l'exprime, mais a continué son travail avec une vigueur et une diligence sans relâche, le soin des âmes étant sa principale préoccupation jusqu'à la fin.

Mais il regarde aussi vers l'avenir au-delà de l'avenir immédiat : Mais je ferai preuve de diligence pour que vous aussi, après mon départ, puissiez toujours vous rappeler ces choses. Non seulement pour le présent, et pendant que sa propre vie dure, Peter est soucieux du bien-être spirituel de ses lecteurs, mais il veut aussi se faire un devoir de leur faire garder la vérité après sa mort. C'est une des raisons pour lesquelles il a écrit cette lettre, pour qu'elle lui serve de rappel permanent de la doctrine qu'il leur a enseignée.

Toutes les fois qu'ils avaient besoin d'informations précises et authentiques sur la vérité, ils n'avaient qu'à consulter cette lettre, à se rafraîchir la mémoire, et par la suite ils pouvaient être d'autant plus sûrs dans leur vie chrétienne.

Que les chrétiens ne doivent pas ressentir la moindre hésitation à accepter la doctrine que Pierre leur a enseignée est montré dans les versets suivants : Car nous n'avons pas suivi des fables savamment construites en vous faisant connaître la puissance et l'apparition de notre Seigneur Jésus fait des témoins oculaires de sa majesté. Ce que Pierre et les autres apôtres avaient enseigné, également dans les congrégations d'Asie Mineure, n'était pas un système de fables spirituelles habilement inventées pour les soumettre, à la manière de beaucoup de faux docteurs ; il n'écrivait aucune spéculation et philosophie humaines en leur donnant les informations appropriées concernant la puissance et l'avènement du Christ le Seigneur, de son retour à la fin des temps, quand il sera revêtu de la pleine majesté et de la puissance, afin d'établir Son royaume pour toujours.

Ce que Pierre avait enseigné à propos de ce seul fait était la vérité, dont il pouvait se porter garant de tout le pouvoir dont il disposait parce qu'il avait eu le privilège d'être un témoin oculaire de la glorification, de la majesté, du Christ.

L'apôtre déclare à quel événement il fait référence : Car il a reçu de Dieu le Père l'honneur et la gloire lorsqu'une voix d'une telle sorte lui a été portée de la sublime Gloire, Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je me complais. Ce fut l'incident culminant de l'événement sur le mont de la Transfiguration, Matthieu 17:1 : Marc 9:2 .

Jésus, le pauvre prophète méprisé de Nazareth, qui était venu dans les siens et les siens ne l'ont pas reçu, a été investi d'honneur et de gloire de la part de son Père céleste lui-même. Car tandis que les trois disciples, Pierre, Jacques et Jean, étaient encore étendus à terre, presque stupéfaits de l'éclat miraculeux qui les entourait du ciel, ils pouvaient néanmoins entendre clairement les paroles qui descendaient de la nuée, la voix de Dieu lui-même, reconnaissant Jésus comme son vrai Fils, son Fils bien-aimé, sur qui reposait pleinement son bon plaisir.

A ce sujet Pierre témoigne : Et cette voix, portée du ciel, nous l'avons entendue lorsque nous étions avec lui sur la montagne sainte. Bien que la montagne ne fût pas en elle-même sainte, cette merveilleuse manifestation du sublime, la splendide gloire de Dieu, la sanctifiait et la sanctifiait pour le moment. Ce que Pierre veut souligner à cet égard, c'est qu'eux, à qui a été accordée une si merveilleuse manifestation de la gloire de Dieu, étaient des témoins fiables, et donc leur Évangile pouvait et devait être accepté sans aucun doute comme la vérité du Seigneur.

Marc : C'est l'une des raisons pour lesquelles nous acceptons aussi l'Evangile tel qu'il est rapporté par les apôtres comme la vérité, parce que Dieu ne se serait guère révélé de cette manière aux hommes qui étaient des hypocrites et des escrocs,

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