Et le même homme avait quatre filles, vierges, qui prophétisaient.

Quand Paul et ses compagnons eurent accompli les sept jours, quand ils eurent fini le temps, quand la période indiquée était écoulée pendant laquelle ils étaient restés pour que la cargaison soit déchargée, ils sortirent de la ville pour continuer leur voyage. Et voici une belle preuve d'un témoin oculaire pour indiquer l'intimité affectueuse qui caractérisait à cette époque la relation des chrétiens en général.

Pour les disciples de la ville, toute la congrégation, non seulement les hommes, mais aussi leurs femmes et leurs enfants, les escortaient hors de la ville. La bande d'amour mutuel, liée par leur foi mutuelle, les unissait dans une union plus étroite que l'amitié terrestre n'aurait pu le faire. Arrivés devant la ville, sur la plage de sable près du bord de l'eau, ils se sont tous agenouillés et se sont engagés avec Dieu dans la prière.

La simplicité même du récit à cet endroit le rend si impressionnant. Puis il y eut les adieux des amis d'une semaine, plus chers les uns que les autres depuis des mois et des années, après quoi Paul et sa compagnie montèrent à bord, et les autres rentrèrent chez eux. Les voyageurs, venant de Tyr, terminèrent leur voyage ; ils étaient sur la dernière partie de leur voyage, le long des côtes de la Syrie et de la Palestine.

Le voyage de Macédoine s'étant achevé avec le débarquement à Tyr, la courte distance qui restait encore pouvait être parcourue sans difficulté. Leur navire arriva et jeta l'ancre à Ptolémaïs, un port à huit milles au nord du mont Carmel, et ils eurent ainsi l'occasion de saluer les frères de cette ville et de passer la journée avec eux. Mais le lendemain, ils partirent et arrivèrent à Césarée, où se termina le voyage en eau.

Ici, ils entrèrent dans la maison de Philippe l'évangéliste, à l'origine l'un des sept diacres élus par la congrégation à Jérusalem, chap. 6, mais chassé de la ville par la persécution de Saul de Tarse. Ils furent reçus par Philippe en toute cordialité pendant quelque temps. Luc, qui ici, avec certains de ses compagnons, fit la connaissance de Philippe, rapporte qu'il y avait quatre filles dans la maison, vierges, qui avaient le don de prophétie.

Il n'y a rien dans le texte, cependant, qui nous obligerait à conclure qu'ils appartenaient à un ordre spécial, ou qu'ils avaient fait vœu de chasteté. Ils partageaient simplement la vie familiale de leur père, n'utilisant leurs dons extraordinaires que selon les directives de l'Esprit, et n'enseignaient pas en public. Leur cas relevait du titre de l'accomplissement de Joël 2:20 , dont aucune conclusion particulière concernant nos jours ne peut être tirée.

Continue après la publicité
Continue après la publicité