Et les autres disciples sont venus dans un petit bateau; (car ils n'étaient pas loin de la terre, mais pour ainsi dire deux cents coudées,) tirant le filet avec des poissons.

L'aube du matin après une nuit d'un tel labeur peut bien avoir trouvé les disciples découragés, et ils se sont tournés plus près du rivage. Et il y avait Jésus debout sur le rivage, bien que les hommes dans la barque ne l'aient pas reconnu. C'était une autre révélation de son corps spirituel, qui avait la faculté de devenir invisible et de changer ses caractéristiques. L'ancienne forme et l'apparence familière n'étaient souvent pas là pour guider les disciples après la résurrection, comme dans le cas de l'apparition à Marie-Madeleine et aux pèlerins d'Emmaüs.

Jésus n'a pas révélé son identité tout de suite. Il se contenta de leur crier, comme n'importe qui aurait pu s'adresser à une compagnie de pêcheurs : Les gars, avez-vous du poisson ? c'est-à-dire : avez-vous eu de la chance dans votre travail ? Avez-vous attrapé du poisson? Le mot utilisé par le Seigneur indique tout ce qui a été mangé en plus du repas régulier de pain, le Zukost allemand . Comme, dans ces pays, il s'agissait presque toujours de poisson, la question est très simple dans son sens.

À leur réponse négative, le Seigneur leur ordonne de jeter leur filet du côté droit de la barque, car ils y trouveraient du poisson. Et le résultat fut une prise de poisson si immense que les efforts conjugués des hommes ne parvinrent pas à tirer le filet dans le bateau. Le nombre et le poids conséquent des poissons étaient trop grands pour leur force. Le premier homme parmi les disciples à tirer la conclusion appropriée de ce miracle évident était Jean.

Il dit à Pierre : C'est le Seigneur. Cette explication fit immédiatement appel à Pierre, et, avec son ardeur impétueuse habituelle, il jeta rapidement autour de lui son manteau de pêcheur, ou blouse, et plongea dans la mer pour nager jusqu'au rivage. Comme le dit un vieux commentateur : « Jean avait la perspicacité la plus vive, Pierre la plus grande ardeur. son corps nu.

Les autres disciples venaient plus lentement que Pierre, dans la petite barque ou l'esquif, avec le filet plein de poissons à la remorque. Cela se faisait d'autant plus facilement qu'ils n'avaient été qu'à deux cents coudées, à cent mètres environ, du rivage. Tous les disciples présents savaient à ce moment-là qu'ils avaient à nouveau été témoins d'un miracle, qu'ils avaient, en fait, été des instruments du Seigneur dans l'accomplissement de ce miracle, et le récit les décrit comme remplis de crainte et de pertinence à cette nouvelle manifestation de la puissance divine sur la part de Jésus.

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