Luc 23:25

Et il leur relâcha celui qui, pour sédition et meurtre, fut jeté en prison, celui qu'ils avaient désiré ; mais il livra Jésus à leur volonté.

When the first wrong step has been taken, a person is liable to be carried forward by his own impetus. Pilate was no longer in control of the situation. And he was not dealing with rational human beings, but with an infuriated mob, which now might have been quelled by only one method: ruthless violence. As well try to stop a tornado by raising your hand as to reason with a bloodthirsty mob. Pilate called to them, trying to make himself heard above the turmoil, for he wanted to release Jesus.

Mais ils ont crié en retour, avec une force toujours croissante, exigeant que Jésus soit crucifié. Pour la troisième fois, Pilate essaya d'insister sur le fait que le Christ était innocent, qu'il n'avait trouvé aucune raison de le mettre à mort, et qu'il le châtierait donc et le relâcherait. Mais il n'y avait pas moyen de rester dans le courant. Ils étaient instantanés, urgents, avec tout le volume de leurs voix combinées. Leurs cris roulaient et résonnaient le long des rues étroites jusqu'à ce qu'ils éclatent en échos effrayés contre les murs du Temple, exigeant que le Christ soit crucifié.

Et plus le gouverneur hésitait, plus leurs cris retentissaient avec assurance, et le ton menaçant augmentait d'une minute à l'autre. Enfin le faible Pilate, dépassé par les grands prêtres, succomba ; il décida, il jugea selon la volonté du peuple ; car du droit et de la justice il ne restait plus un vestige. Notez le contraste mis en évidence par Luc : Celui qui à cause de la rébellion et du meurtre avait été jeté en prison, le criminel obstiné et méchant, il a été libéré parce qu'ils le voulaient ; mais Jésus, le Sauveur du monde, qui souffrait déjà pour les péchés de la foule hurlante, il livra à leur volonté ; il a décidé qu'il devait mourir par crucifixion.

Pilate est un type des juges injustes de ce monde qui ne suivent pas la droiture et la justice dans l'accomplissement de leurs devoirs, mais sont bien trop souvent des outils des ennemis de l'Église. Et, comme Pilate, beaucoup d'enfants du monde hésitent entre la vérité et le mensonge, entre l'amitié et l'inimitié pour le Christ, jusqu'à ce que dans la crise ils soient vaincus par le mal, et persécutent ouvertement la cause du Christ.