Luc 23:25

I. Quel était ce testament ? Quel fut le ressort émouvant de leur farouche résolution que Jésus de Nazareth devait mourir ? (1) C'était leur volonté que ce censeur sévère de leurs manières et de leurs mœurs mourût. C'était peut-être la première et la plus large raison de leur haine. Ils se sont tordus sous sa dénonciation véhémente de leurs péchés la main audacieuse qui a déchiré le manteau de leur sainteté, et a révélé le gouffre de corruption qui était en dessous.

(2) Ils ont voulu que le témoin de la vérité mourût. Le Seigneur appartenait à un autre monde dans lequel ils ne se souciaient pas d'entrer ; un monde qui a troublé leurs vies égoïstes et sensuelles. Les hommes détestent le témoignage de la vérité lorsqu'ils sont déterminés à transgresser. Ils ne peuvent pas le supporter, ils auront chaud. (3) Ils voulaient que le maître du peuple, l'ami des publicains et des pécheurs, mourût. Ils étaient une classe dirigeante, presque une caste.

Et de tels dirigeants ne haïssent personne aussi amèrement que ceux qui prononcent des paroles aimantes, vivifiantes et émancipatrices aux pauvres. "Les gens du commun l'ont entendu avec joie." Comme la société était alors constituée en Judée, cela signifiait que Lui ou les dirigeants devaient tomber. (4) Il y avait quelque chose de plus profond et de plus malin que cela. C'était leur volonté que leur Sauveur meure. On ne peut se débarrasser de l'impression, en lisant le récit évangélique, que les dirigeants le connaissaient. Nicodème n'était pas sans vision de la vérité. D'autres ont dû partager ses idées. Ils sentaient qu'il était venu pour les sauver et qu'ils ne seraient pas sauvés. C'était la volonté des Juifs.

II. Mais quelle était, en attendant, la volonté de Dieu ? Saint Pierre l'explique ( Actes 2:23 : Actes 2:23 ) : « Lui, étant délivré par le conseil déterminé et la prescience de Dieu, vous l'avez pris, et par des mains méchantes, vous l'avez crucifié et tué. » Comment est-ce? C'était la volonté de Dieu aussi bien que la leur ; quant à l'acte, le Père livra le Fils bien-aimé entre les mains des Juifs.

Pour comprendre cela, il faut considérer (1) qu'il n'était pas possible que l'Homme-Dieu soit retenu de la mort. Les Juifs voulaient qu'il meure, mais ce qu'il était, ce qu'ils haïssaient, ne pouvait pas mourir. (2) Par la mort, la puissance de Christ, Son témoignage de la vérité, Son témoignage contre le péché, Son œuvre rédemptrice pour l'humanité, est devenue une réalité vivante, voire omniprésente et toute-puissante dans le monde.

J. Baldwin Brown, Le dimanche après-midi, p. 159.

Références : Luc 23:26 . J. Vaughan, Sermons, 15e série, p. 149 ; A. Blomfield, Sermons in Town and Country, p. 99 ; Spurgeon, Matin par Matin, p. 96. Luc 23:27 . Ibid., p. 100. Luc 23:27 . Ibid., vol. xxii., n° 1 320. Luc 23:28 . W. Morrison, Chaire de l'Église d'Angleterre, vol. vii., p. 203.

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