Et quand il l'aurait fait mourir, il craignait la multitude, car ils le considéraient comme un prophète.

Un récit laconique de bassesse sordide ! Hérode avait été légalement marié à la fille d'Arétas, roi d'Arabie. Et Hérodias, sa nièce, fille d'Aristobule et de Bérénice, avait épousé Philippe, le frère d'Hérode Antipas. Mais Hérode rejeta sa femme légitime et persuada Hérodias de quitter son mari et de vivre avec lui dans une union adultère, à laquelle le libertin ambitieux consentit volontiers.

Elle a amené avec elle une fille par mariage légal, Salomé, qui a égalé sa mère dans l'impudeur. Jean n'avait pas hésité à prendre Hérode à partie à cause de son péché odieux. Le dirigeant adultère a peut-être ressenti la justice de la réprimande et aurait peut-être été disposé à négliger la franchise du prédicateur intrépide. Mais Hérodias lui en voulait de la réflexion, d'autant plus qu'elle doit admettre l'implication.

Pour elle, Hérode fit saisir, lier et jeter Jean en prison. Entre-temps, il fut contraint de rencontrer l'armée d'Arétas, qui se vengea sanglante d'Hérode pour l'insulte infligée à sa fille. Si les Romains n'étaient pas intervenus, Hérode aurait pu payer cher son indulgence immorale. En fait, il était dans un dilemme, indécis s'il devait mettre Jean à mort, comme Hérodias l'a exhorté, ou le libérer, parce que les gens le croyaient être un prophète, et Hérode lui-même a été assez profondément affecté par la prédication de Jean, Marc 6:20 . Chaque fois qu'il venait à Machaerus, l'affaire revenait pour le troubler.

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