Et jetez le serviteur inutile dans les ténèbres extérieures; il y aura des pleurs et des grincements de dents.

Le misérable geignard et désagréable d'un serviteur est excellemment dépeint. Se faufilant en avant, il a apporté son seul talent solitaire, puis a essayé de défendre sa conduite inexcusable. Comme d'habitude dans de tels cas, il essaya de rejeter la faute sur le maître. Il croyait que le maître était dur, avare, avide, peu généreux, sans amour ni récompense pour ses serviteurs, qui étaient forcés d'esclave et de travailler sans relâche pour augmenter ses gains, sans recevoir aucune part de la récolte que leurs mains produisaient le vieux cri du travail contre le capital.

Il laisse entendre qu'il ne voulait pas faire une chose plus qu'il n'y était absolument obligé pour un tel maître, puisque cela ne payait pas ; faire seulement et exactement ce qui est demandé, mais pas un peu plus. Et ainsi, dans la peur de son cœur lâche, il ne savait pas lui-même de quoi il s'agissait, il avait caché le talent qu'il produisait maintenant. Mais dans ces mots il prononça sa propre phrase. S'il croyait que c'était le caractère de son maître, il aurait dû agir selon son jugement.

Sans se blesser en aucune façon et sans mettre à rude épreuve sa propre énergie et ses capacités commerciales, il aurait pu porter l'argent à la banque, où les changeurs auraient été heureux d'investir l'argent pour lui et de donner au maître des intérêts par-dessus le marché. La sentence du maître est donc rapidement prononcée sur lui. Il l'appelle un serviteur méchant et mesquin, une de ces petites âmes qui ne s'élèvent jamais au-dessus de la saleté.

Le vrai problème avec lui est la paresse, ainsi que le manque d'appréciation des chances qui lui sont offertes. Et donc son seul talent lui sera retiré et ajouté aux dix talents de celui dont l'énergie et l'ambition brillaient en comparaison de ce fainéant. Le dicton proverbial utilisé une fois auparavant, chapitre 13:12, trouve à nouveau son application. La récompense du succès est un succès supplémentaire, tandis que la pénalité de l'échec va enrichir le succès, vrai dans le domaine spirituel aussi bien que dans le domaine temporel. Et le serviteur inutile aurait le loisir de se repentir de sa paresse dans le cachot, avec des pleurs et des grincements de dents.

Le sens du Christ est clair. L'homme riche est Dieu lui-même. Les serviteurs sont ceux qui professent la foi en Lui, qui sont Ses disciples. A ceux-ci Dieu délivre des dons et des biens spirituels, les moyens de la grâce, son Esprit Saint, toutes les vertus chrétiennes, la capacité dans les différentes lignes de travail dans son royaume. A chacun, à chaque individu, Dieu a donné des dons spirituels à utiliser à Son service, 1 Corinthiens 7:7 ; 1 Pierre 4:10 .

Il connaît la force intellectuelle aussi bien que morale de chacun, et est sûr qu'il n'attend trop de personne. Mais Il veut voir des résultats, dans l'individu et dans toute l'Église. Il veut que chacun investisse avec toute son énergie les talents qu'il a reçus, pour travailler sans cesse à son service. Il lui plaît de donner une récompense de miséricorde à ceux qui sont fidèles dans ces petites choses, dans leur propre petite sphère.

À eux, Il donnera un partenariat dans les joies du Royaume d'en haut. Mais malheur au petit faible et mesquin, au serviteur paresseux, qui refuse d'investir son talent, d'utiliser ses dons et ses capacités dans cette sphère d'activité où le Seigneur l'a placé. Il montre ainsi qu'il n'est pas digne de la bonté du Seigneur et ne se soucie pas de sa grâce. Il y a peu d'excuses si pauvres et si misérables en son que celles par lesquelles les chrétiens professants tentent de se soustraire au travail dans l'Église. La sentence du Seigneur sera d'autant plus terrible : à celui qui n'a même pas ce qu'il a sera ôté.

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