(Car après toutes ces choses les Gentils recherchent.) Car votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses.

C'est sous la forme d'une péroraison passionnée que le Seigneur implore ses auditeurs. Tout le soin et l'inquiétude de fournir de la nourriture et des vêtements, le rabâchage continuel sur ce seul thème, de sorte qu'il constitue le fardeau de votre conversation, que c'est le seul sujet qui engage tout votre temps et votre énergie, est un péché et païen. Car le pain, les vêtements, la richesse, tous les cadeaux que ce monde a à offrir, sont ardemment recherchés comme les choses suprêmes, les plus importantes de la vie, par les païens.

Ils n'ont aucune pensée au-delà de la satisfaction de leurs désirs corporels. Quant à vous : Votre Père d'en haut sait, Il est pleinement conscient des conditions, Il connaît tous vos besoins. Son cœur paternel, rempli d'amour pour vous, est prêt à faire ce qui est le mieux pour vous ; éloignez donc de vous tous les soucis ennuyeux, de peur que votre inquiétude ne conduise à la méfiance et votre méfiance à l'adoration de Mammon. "Ce n'est pas un péché ni un service de Mammon qu'une personne mange, boive et s'habille, car le besoin de la vie et du corps exige qu'il ait sa nourriture et sa couverture ; pas non plus ce qu'il cherche et gagne sa nourriture, mais qu'il s'inquiète , c'est-à-dire qu'il y met le réconfort et la confiance de son cœur.

Car le soin n'est pas enfermé dans la robe ou dans la nourriture, mais en plein cœur ; qui ne peut s'abstenir, il faut qu'il veuille s'y accrocher, comme on dit : Les possessions apportent la confiance. Prendre la pensée signifie donc autant que s'y accrocher avec le cœur. Pour ce que mon cœur n'aime pas tendrement, pour cela je ne m'en soucie pas ; et encore, ce dont je me soucie, mon cœur doit le désirer."

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