Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un lit ; et Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Fils, prends courage, tes péchés te soient pardonnés.

Matthieu laisse entendre qu'il y a eu un long processus lié à l'amenée du malade, qui est raconté en détail par les autres évangélistes : Les quatre amis portant leur fardeau, l'impossibilité de traverser la foule, la montée au toit plat, la découverte des tuiles. Finalement, le paralytique, alité et impuissant comme il l'était, fut déposé dans un espace dégagé devant Jésus. Un point notable : le Seigneur cherche avant tout la foi.

Dans ce cas, il a trouvé leur foi, celle du paralytique aussi bien que celle de ses amis, en vertu de son omniscience. Il était si satisfait du résultat de son examen minutieux qu'il adresse des paroles de consolation au malade. L'intuition du Sauveur lisait dans son œil le besoin d'une assurance impliquant plus qu'un simple rétablissement corporel. La consolation de l'âme était ce à quoi il aspirait ; le découragement, dû probablement à une mauvaise conscience, doit être levé.

Une tendresse infinie dans les paroles du Christ : Prends courage, courage, mon fils ! Il n'y a aucune raison de craindre que le Père céleste et moi, son représentant, ne condamnions. Il s'occupe d'abord de la maladie de l'âme, annonçant, avec une autorité absolue, le fait du pardon des péchés, l'appliquant à cet homme individuel. De même que le péché est le plus grand mal de la terre et entraîne après lui tous les autres maux dont la chair est héritière, ainsi le pardon, le pardon, est le plus grand bien que Dieu puisse donner à l'homme, Psaume 103:3 .

"Voici la voix de l'Evangile : Sois de, bon courage, vis, sois préservé. Toute la rhétorique de l'Evangile est liée à cette parole : Fils, prends courage. Car elle indique que le cœur doit être conduit à la confiance avec tous les arguments et exemples qui louent la miséricorde de Dieu, contre tous les arguments et exemples qui parlent de la colère de Dieu... C'est le royaume de Christ, qui l'a ainsi a raison.

Il n'y a pas de travail, mais seulement la reconnaissance de tous nos malheurs et l'acceptation de tous les dons de Dieu ; il n'y a que de la consolation ; là, ces paroles vont sans cesse : Réjouis-toi, ne t'effraie pas dans ta conscience à cause de tes péchés, de ce que tu n'as pas fait beaucoup de bien ; Je vais pardonner tout ça. Il n'y a donc pas de mérite, mais tout pur don. C'est l'Évangile : qui exige la foi, avec laquelle tu reçois et retiens ces paroles, afin qu'elles ne soient pas dites en vain.

Car nous n'avons pas d'autre défi avec lequel il nous ordonne de nous vanter que ce que Dieu dit : Soyez de bonne humeur, soyez joyeux, car je pardonne le péché ; vantez-vous de Mon pardon, de cela faire un spectacle. Alors tu te glorifieras et tu te glorifieras, non à cause de tes œuvres. »

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