Cela leur a plu en vérité ; et leurs débiteurs qu'ils sont. Car si les Gentils ont été rendus participants de leurs choses spirituelles, leur devoir est aussi de les servir dans les choses charnelles.

Pour cette raison, parce que Paul avait désiré faire connaître Christ là où il n'avait pas été prêché auparavant, il avait été empêché de venir à Rome. Cela avait été le cas dans la plupart des cas lorsqu'il y avait eu l'occasion de faire le voyage à Rome ; son travail en Orient l'avait trop occupé ; à d'autres moments, il peut y avoir eu d'autres facteurs qui ont empêché sa venue. Mais maintenant qu'il n'a plus de place dans ces régions, son travail en Orient est terminé.

Tout ce qui reste à faire peut bien être pris en charge par les congrégations qui ont été fondées. Puisque, donc, Paul avait depuis de nombreuses années le désir, le désir ardent, de venir à Rome, il espérait et avait l'intention de réaliser son projet dès qu'il ferait son voyage en Espagne. Son intention était, en venant d'Orient, de Palestine, de traverser Rome, de s'y arrêter quelque temps pour voir les frères de Rome, de les visiter, et il s'attendait à être conduit sur son chemin de la capitale à destination par une délégation du milieu d'eux, mais seulement après avoir apprécié leur compagnie, il avait eu le plaisir de s'associer avec eux pendant quelque temps.

C'était son plan. Avant que cela puisse être exécuté, cependant, Paul avait un devoir important à accomplir. Il était maintenant sur le point de faire le voyage envisagé à Jérusalem dans un certain service aux saints, les membres de la congrégation dans cette ville. Car les congrégations de Macédoine et d'Achaïe, en particulier celles de Philippes, de Thessalonique, de Bérée et de Corinthe, avaient volontairement décidé d'apporter une contribution d'une certaine importance aux pauvres parmi les membres de Jérusalem.

En recevant cette collecte, les pauvres de Jérusalem participeraient à l'abondance des frères de Macédoine et d'Achaïe. Et c'était comme cela devrait être, et la décision n'était que louable, parce que les chrétiens païens étaient vraiment endettés envers les chrétiens juifs. A Jérusalem se trouvait l'église mère de la chrétienté, et tous les dons et bienfaits spirituels du christianisme s'étaient répandus sur la terre depuis Jérusalem.

Et c'est pourquoi il était juste et juste que les Gentils convertis servent ceux dont ils avaient pris part aux dons spirituels avec leur abondance de biens terrestres. On pourrait bien se souvenir de ce principe de nos jours, quand les gens sont tellement susceptibles d'oublier les instruments de la grâce de Dieu pour eux, qu'il s'agisse d'hommes individuels ou de communautés entières.

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