Poursuivant le ministère, l'apôtre a dit : « Nous ne nous évanouissons pas », « nous avons renoncé aux choses cachées de la honte », « nous prêchons... Christ Jésus comme Seigneur. En entendant, certains périssent parce que « le dieu de ce monde a aveuglé leur esprit », et cela à cause de « l'incrédulité ». Le dieu de ce monde ne peut qu'aveugler l'esprit des incrédules.

Ce ministère, si plein de triomphes pour des raisons si remarquables, s'exerce pourtant à travers de grandes tribulations. Le trésor est dans des vases de terre, et ceux-ci sont sujets à l'affliction. Il y a pourtant en cela une raison et une valeur. C'est que la "grandeur excessive de la puissance peut être Dieu." A partir de cette déclaration initiale, l'apôtre met en contraste d'une manière très remarquable ces deux choses : le vase, qui est de terre, et la puissance, qui est divine.

Le vase de terre est pressé de tous côtés, mais à cause de la puissance il n'est pas à l'étroit. Elle est souvent perplexe, mais jamais jusqu'au désespoir ; "poursuivi, mais pas abandonné; frappé, mais pas détruit."

C'est la révélation d'un grand principe de tout travail réussi. C'est par le travail que d'autres vivent, par la vertu sortante que d'autres sont guéris, par la rupture des vases de terre que la lumière jaillit sur le chemin des autres. Ces tribulations sont endurées à cause des certitudes qui donnent de la force même au milieu des tribulations.

Cette même « affliction produit » la gloire. L'affliction n'est pas quelque chose à endurer pour atteindre la gloire. C'est le processus même qui crée la gloire. Par le travail vient la naissance. Par la souffrance vient le triomphe. Par la mort vient le vivant.

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