Sous Joachaz, l'histoire de la corruption s'est poursuivie en Israël. C'était l'histoire de la continuation du mal en tant que moral, et de sa continuation conséquente en tant que punition. La volonté de Dieu de pardonner est révélée entre parenthèses. Une conscience de l'état terrible du peuple semble avoir pris possession du roi, et il a supplié le Seigneur. En réponse à sa prière, un sauveur a été suscité. Aucun détail n'est donné ici. Selon toute probabilité, ils se trouvent au chapitre quatorze.

Joachaz fut remplacé par Joash, dont l'événement principal du règne fut sa visite à Elisée. Le prophète était maintenant malade et faible. Au milieu de ses perplexités, Joas alla le voir. Il est intéressant de remarquer qu'il s'adressa à lui avec les mêmes mots qu'Elisée avait utilisés à propos d'Elie au moment de sa traduction : « Mon père, mon père, les chars d'Israël et leurs cavaliers ! et ici évidemment avec le même sens.

Le roi a reconnu que la vraie force de la nation n'était pas son équipement militaire, mais sa possession de tel qu'interprété la volonté de Dieu. Dans ses relations avec Elisée, la faiblesse du roi était manifeste. Tout en suivant les signes prophétiques, il lui manquait cette passion et cette consécration qui étaient nécessaires au plein accomplissement de son dessein. Il n'y avait aucun cœur à frapper le sol avec les flèches, et le prophète a prédit sa limitation et son échec ultime.

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